Quels vêtements techniques pour la pêche en été ?

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Nous sommes le vendredi 23 juillet à Port Saint-Louis, sur la terre ferme, il fait 34°, et sur les flots pas loin de 30. Une brise très légère et un soleil éclatant annoncent à coup sûr une belle journée de pêche. Vous vous frottez les mains, et vous avez raison : toutes les conditions sont réunies pour qu’il en soit ainsi. Mais ne vous y trompez pas, la météo radieuse du jour n’est pas sans risque, loin de là. Si le soleil est idéal pour la daurade, pour vous, il sera nécessaire de prendre garde à ses rayons UV, qui pourraient bien gâcher la partie. Pour qu’il n’en soit rien, il est utile de rappeler comment bien s’en protéger.

Le soleil, un ami qui vous veut du bien, ou pas

Le soleil est un concentré de bienfaits pour l’homme : il favorise la synthèse de la vitamine D, permet de réduire la pression artérielle, booste notre système immunitaire et nous donne bonne mine. Une exposition limitée, aux heures de la journée les moins chaudes, possède donc bien des vertus. Mais comme pour toute bonne chose, en abuser peut finir par nuire.

Ainsi, le soleil, allier du pêcheur, peut rapidement se transformer en ennemi selon que l’on sait s’y exposer correctement ou non. Le soleil, à consommer avec modération donc. En effet, ses rayons ont un puissant effet ultraviolet qui n’est pas sans danger, bien au contraire. Ainsi, une exposition prolongée, qui plus est sur l’eau où la réverbération est décuplée, pourra avoir des conséquences sur votre organisme.

Les classiques coups de soleil ne sont qu’un des symptômes des effets de ses rayons, et qui, à répétition, finissent par laisser des stigmates plus graves.  Des réactions photosensibilisantes au coup de chaleur, en passant par les risques de développer à long terme un mélanome, aussi appelé cancer de la peau. Sympa non ? Inutile de paniquer néanmoins, toutes ces déconvenues parfois très graves peuvent bien souvent être évitées en adoptant un comportement responsable face au soleil, et en s’équipant des vêtements adéquats.

 

Revue d’effectif des vêtements et autres produits indispensables

  • La casquette

On commence avec la casquette, le bob ou le chapeau. Peu importe sa couleur ou son style, l’essentiel est ailleurs, dans la protection qu’il offre à votre visage. Optez pour un modèle couvrant mais respirant, qui aura pour avantage de vous protéger sans vous étouffer le crane.

Les plus grandes marques de pêche ont sortis des modèles techniques, dignes des dernières tendances de la fashion-week :

https://www.integralpeche.fr/shop/casquette-et-bonnet/721

  • Les lunettes de soleil

Les yeux clairs le savent, les plus foncés ont tendance à l’oublier, le soleil peut –à la longue- vous brûler la rétine ! Alors, à la pêche comme dans la vie de tous jours, autant opter pour une belle paire de lunettes de soleil qui protégeront vos beaux yeux fragiles. Et tant qu’à faire, autant joindre l’utile à l’agréable en vous offrant une paire de lunettes polarisantes, dont les verres gommeront les reflets de la surface de l’eau.

https://www.integralpeche.fr/shop/lunettes-de-soleil/1048

  • Le tour de cou

Pas de panique, on ne parle pas ici d’écharpe en laine, il en existe des légers, spécialement conçus pour les fortes chaleurs, et que vous pouvez remonter jusque sous vos lunettes polarisantes.

Le tour de cou, c’est la classe assurée : https://www.integralpeche.fr/shop/casquette-et-bonnet/721#/dfclassic/query=tour%20de%20cou%20&query_name=match_and

  • Le t-shirt anti-UV

On descend d’un cran pour s’arrêter sur le buste. C’est bien souvent lui, et tout particulièrement le dos, qui sont exposés plein soleil. Le t-shirt ou le polo anti-UV sont tout particulièrement indiqués pour le protéger, aussi bien dans l’eau que sur le bateau.

C’est le vêtement technique dont il est essentiel de ne pas se passer. Une chance, Integral Pêche vient de lancer ses propres modèles en associant son nom au travail de Kuruk ; une aubaine !

https://www.integralpeche.fr/shop/t-shirt/1148?categorie=1148&marque=45&filtre=null&filtre_prix=decroissant

  • Le pantalon ou le short

On continue de descendre et de s’habiller, à la manière d’une vidéo de strip-tease rembobinée. Comme pour le haut, le bas existe en version anti-UV, pour ne pas se cramer les cuisses ! Des pantalons légers mais couvrant permettent aussi à vos jambes d’être en sécurité dans la pénombre durant toutes vos parties de pêche.

https://www.integralpeche.fr/shop/pantalon-et-short/1153#

  • Les pieds

Des tongs et un peu de crème solaire feront bien l’affaire.

  • Crème solaire

La crème solaire d’ailleurs, parlons-en. Elle est un élément clé d’une protection efficace. Choisissez un indice qui correspond à votre teinte de peau. Privilégiez une crème waterproof et avec un impact environnemental nul de préférence. N’oubliez pas que nous disposons tous d’un « capital soleil », et que bien souvent nous en avons brûlé 60% avant nos 20 ans…

Voici ce que l’on pouvait rappeler sur les bonnes pratiques en matière de protection face aux rayons du soleil. Dernière chose et pas des moindre : on n’oublie pas de bien s’hydrater… à l’eau, inutile de le rappeler n’est-ce pas ?

5 leurres de surface incontournables pour la pêche du bar

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Il est 21h, les derniers rayons du soleil commencent à disparaitre, remplacés instantanément par les moustiques. Si ces démoniaques bêbêtes volantes se déchainent à la nuit tombée, une autre espèce, aquatique celle-ci, n’est pas en reste. Un « plouf », deux « ploufs », et ce sont des centaines de petits poissons qui éclatent à la surface de l’eau, poursuivis par les gueules ouvertes des bars/loups qui viennent s’en gaver le long des côtes, sur les herbiers ou au cœur des épis rocheux. Vous ne savez plus où donner de la tête, vos boites de leurres dégueulent de dizaines de leurres. Lequel équiper ? Dans la précipitation, comment ne pas se tromper et passer à côté de la frénésie d’un coup du soir, qui peut se révéler aussi intense que bref ? Dans cet article, nous avons sélectionné 5 leurres de surface qui ont fait leurs preuves lorsque les poissons sont actifs.

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De gauche à droite : Mousty, Asturie, Z-claw, Naja et Chihuahua

Z-claw, d’un Z qui veut dire Z-claw !

Son profil associé à un très bon équilibrage autorise les longs lancers même par vent de face, ce qui est un véritable atout quand on sait que les poissons éduqués se tiennent loin du bord. Particulièrement recommandé pour les prospections des larges étendues d’eau, son maniement en walking the dog fera monter à la surface les poissons les plus difficiles.

Sa nage : https://www.youtube.com/watch?v=4ZkOpk-vk8Q

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-zenith-z-claw-original-10-cm/49645

Chihuahua, tintintintintin

Au premier regard, le CHIHUAHUA ressemble à un stickbait tout ce qu’il y a de plus classique mais une fois dans l’eau, sa nage combinée à un système sonore performant font véritablement la différence. Croyez-le ou non, il n’est pas devenu célèbre du fait de la chanson du même nom ! Le Chihuahua  est depuis des années sûrement l’un des meilleurs leurres de surface pour pêcher le bar. Vous percevez les capacités exceptionnelles de ce leurre au premier lancer, vous serez immédiatement surpris par la distance à laquelle vous l’aurez propulsé. Le walking the dog du Chihuahua s’obtient facilement et fonctionne en récupération très lente à très rapide, les meilleurs résultats sont obtenus par mer calme mais il parvient à faire monter des poissons même par mer formée.

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-luna-bait-chihuahua-110/67656

Asturie, le missile longue portée

Grâce à sa forme étudiée en soufflerie, l’Asturie est peut être le leurre de surface qui se lance le plus loin. Il est donc particulièrement indiqué pour les pêches depuis le bord ou pour les pêches de prospection en bateau. Très facile à manier, il supporte des vitesses de récupération très rapides. Si la réputation de l’Asturie n’est plus à faire auprès des pêcheurs de bars, sachez que les perches, black bass et brochets réagissent également très bien à sa nage caractéristique. Un leurre que tous les pêcheurs du bord devraient avoir dans leur boîte.

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-xorus-asturie-150mm/67520

Mousty, l’arme lourde pour les poissons mordeurs

Les amateurs de pêches en surface animées apprécient de plus en plus le  stickbait Mousty à tel point qu’il est parfois difficile de s’en procurer ! L’arrivée de la nouvelle taille de 95 mm a également plu aux pêcheurs en eau douce qui ont pu faire de très belles pêches sur les bass et les perches. Les équipes Sakura ont concocté cette année une taille de 110 mm d’une extrême polyvalence…à ne pas rater !

Le modèle original de 125 mm est devenu un “must” pour les pêcheurs de loups qui retrouvent de belles sensations en surface. Conçus pour toutes les pêches où l’on souhaite un leurre qui bat le rappel à distance sur nos côtes ou en exotique (mer et eau douce – peacock bass), le Mousty s’est très vite imposé comme une nouvelle référence parmi les nombreux stickbaits du marché.

Sa nage : https://www.youtube.com/watch?v=7e0QnNLGCJI

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-stickbait-sakura-mousty-110f/70921

Naja, quand efficacité et simplicité

Les stickbaits Naja vous mettront en confiance dès le premier lancer tant leur animation est simple et efficace. 

Que vous soyez novice ou expérimenté, les faire zigzaguer, glisser, sauter ou plonger, est un véritable jeu d’enfant !

Parfaitement équilibrés et stables lors des lancers, ils fendent l’air et filent droit comme des fusées vers les postes les plus éloignés.

Grâce à un équilibrage minutieux, ils supportent tous types d’animations (walking the dog, long slide, etc.), mais excellent dans les nages nerveuses qui reproduisent à la perfection le comportement du poissonnet en fuite.

La nage : https://www.youtube.com/watch?v=PfO1Do91iA8

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-stickbait-sakura-naja-105-mm/42329

Tous ces modèles sont d’excellents leurres de surface, et vous rapporteront à coup sûr du poisson les jours où ceux-ci chassent ! Et, ça tombe bien, cette semaine et jusqu’au 22 juillet 2021, ils sont tous en promotion sur www.integralpeche.fr. Coïncidence ? Je ne crois pas !

Les meilleurs appâts pour la pêche en mer

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Des appâts pour la pêche en mer, il en existe des dizaines de sortes. Entre les vers, les crustacés, les coquillages, les céphalopodes et même les poissons, difficile de s’y retrouver. Si tous ont prouvé leur efficacité, certains se démarquent plus que d’autres selon les conditions de pêche, les poissons recherchés et que l’on pratique du bord ou en bateau. Petit palmarès des appâts d’eau salée répartis dans différentes catégories.

Le plus populaire : le vers américain

C’est le best-seller incontesté chez les détaillants de pêche. Et ce n’est pas son accent british qui fait son succès. Sa célébrité méritée, il la doit à une combinaison de facteurs qui font de lui un appât complet, le vers ultime ! Il est résistant, polyvalent, facile à conserver, et disponible toute l’année.

Utilisation : en surfcasting du bord  ou à soutenir en bateau, s’esche facilement avec une aiguille. 

Le plus résistant : le bibi

Celui qui tiendra le mieux et le plus longtemps à l’hameçon est incontestablement le bibi. Le bibi est un gros vers très solide qui, grâce à sa peau très dure, est extrêmement résistant une fois esché sur l’hameçon, et qui aura pour avantage de ne pas se déchirer. Autre atout du bibi, il sera difficile pour un petit poisson de s’en saisir et de partir avec comme c’est malheureusement parfois le cas pour les autres vers. Les daurades royales en sont friandes.

Utilisation : en surfcasting ou avec une canne à buscle plus sensible. Enfiler le bibi sur un hameçon daurade N°1, 0 ou 1/0 à l’aide d’une aiguille creuse pour ne pas l’abimer. Pour parfaire sa tenue et sa présentation, vous pouvez le ligaturer grâce à du fil soluble.

Mention honorable : le mourron de Bordeaux, véritable aimant à daurades, et qui lui aussi tient très bien à l’hameçon.

Le plus sélectif : le bibi

Le bibi est encore une fois à l’honneur. Sa taille et sa résistance lui assurent de n’être engamé que par des poissons de belle taille. Il sélectionne donc le gabarit des poissons, mais aussi bien souvent leur espèce : la daurade royale est le prédateur le plus vorace lorsqu’il s’agit de s’attaquer à un beau bibi bien présenté.

Mention honorable : le crabe. Comme le bibi, il aura tendance à sélectionner les daurades. Les grosses royales ont d’ailleurs un faible pour les petits crabes verts. Pour ne louper aucune touche, pensez au montage à deux hameçons !

Le plus polyvalent : demi-dure et dure rouge

Polyvalents, économiques et faciles d’utilisation, les demi-dures et les dures rouges sont les vers les plus abordables pour qui souhaite s’initier à la pêche et pour celui qui ne veut pas « se prendre la tête ». Chaque sortie avec ces appâts vous permettra –sauf exception- de faire du poisson. Du petit, du moyen et parfois du gros. En effet, peu sélectifs, ces vers pourraient bien séduire une belle daurade ou un joli loup. La demi-dure est d’ailleurs un appât que les pêcheurs au bouchon lumineux utilisent la nuit pour traquer le bar. Son emploi à la ligne flottante est optimale, car son efficacité redoutable ne souffre que de sa grande fragilité et le rend donc difficile à lancer loin.

Utilisation : sur un hameçon 4 à 8, monté sur une ligne avec un flotteur d’1 à 4 grammes.

Celui qui réserve le plus de surprises : la crevette

Qu’on l’utilise vivante ou morte, la crevette est un appât de choix, qui réserve bien des surprises à qui s’en sert. Il convient à toutes les techniques, et même si il est à la base destiné à la traque des daurades et des sars, les loups ne rechignent pas à s’en saisir lorsque qu’ils passent à côté. De même, les gros poissons comme le mérou et le denti en sont également friands. L’avantage de cet appât est qu’il existe en différentes tailles, de la petite crevette grise à la grosse gambas, et en cela, il peut être sélectif.

Utilisation : classique, à la ligne flottante, ou en surfcasting en prenant bien soin de la ligaturer sur la ligne. Plus récemment, une technique venue d’Asie s’impose dans l’hexagone, tant les résultats obtenus sont positifs : le tenya.

S’il n’y a pas de « meilleur appât », il existe néanmoins des appâts meilleurs que d’autres selon les conditions de pêche et les espèces recherchées. Le mieux reste de demander conseils à votre détaillant pour connaitre le pattern du moment !

La pêche du thon en Méditerranée : règlementation et techniques

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Calme plat. Silence total. Le soleil qui frappe l’eau et en réchauffe la surface. Des mouettes et autres oiseaux marins perchées sur les massifs rocheux de la côte. Le bateau qui dérive tranquillement, les leurres qui pendent le long des cannes, attendant impatiemment le signal, le pêcheur qui patiente et scrute l’horizon d’un air inquiet. Quand, tout à coup, les oiseaux s’envolent vers l’eau, qui commence à bouillonner. Les embarcations les suivent avec une hâte non dissimulée. Panique en mer, les thons sont là ! Le popper est jeté avec précipitation dans la nuée sauvage. Un « pop », deux « pop », boom, poisson ! Véritable source d’adrénaline, la pêche du thon réserve bien des émotions à qui veut la pratiquer. Mais avant de se lancer, voici quelques éléments à connaitre.

Un point sur la législation

Pêcheur de thon, il vous faut connaitre quelques éléments de législation, qui vous permettront de pratiquer dans les règles. Car attention, tout manquement peut coûter cher, très cher. La transgression de ces règles peut d’ailleurs être sanctionnée d’une amende de plus de 22 000€, à laquelle s’ajoute la confiscation du matériel et du bateau… Ca vaut le coup de se pencher sur la législation n’est-ce pas ?

Il faut alors différencier les deux types de pratique que représentent le no-kill et la capture.

Le no-kill

La période du no-kill, qui consiste à gracier sa prise, débute pour 2021 le 1er juin et se poursuit jusqu’au 15 novembre. Pour éviter toute méprise quant à l’intention du pêcheur, il est interdit de remonter sa prise à bord du bateau, le thon devant être décroché dans l’eau. Tout le monde peut pêcher le thon en no-kill durant sa période d’ouverture dans la mesure où une demande a été adressée à la direction interrégionale de la mer compétente pour la région où est immatriculé le navire.

La capture

Deux périodes de captures permettent le prélèvement de certains poissons pêchés : du 3 juillet au 29 août 2021, et du 13 septembre au 1er octobre 2021.

Attention : pour pouvoir sortir un thon de l’eau et ramener votre poisson au port, vous êtes obligé de posséder une bague de marquage. Pour l’obtenir, rapprochez-vous des clubs de pêche au thon, nombreux sur la côte méditerranéenne. La bague doit être posée sur la nageoire caudale du poisson et la date de capture doit être précisée dessus.
C’est cet élément qui permettra d’attester de la légalité de votre prélèvement lors d’un éventuel contrôle. Enfin, pensez à déclarer votre prise via le formulaire cerfa disponible en ligne à l’adresse https://www.formulaires.service-public.fr/gf/cerfa_14938.do. Attention : la taille légale de capture du thon est fixée à 30 kg ou à 115 cm.

Les deux techniques phares de la pêche au thon

Le broumé

Pour caricaturer, la pêche au broumé est l’équivalent de la pêche du gardon au coup, mais en mer et pour le thon. Une sorte de pêche au feeder à une échelle toute autre ! Il s’agit de réaliser un amorçage massif, que le bateau soit encré ou en dérive. Il existe des dizaines de recettes, certaines ancestrales, mais la base demeure souvent la même : de la sardine, du maquereau et beaucoup d’huile de poisson. La philosophie de cette pêche est de guider le thon jusqu’à votre appât, à l’aide de cette amorce typique. Et pour bien l’orienter, on ne lésine pas sur la quantité, avec en moyenne 20 à 30 kilos utilisés par sortie. Rassurez-vous, du broumé tout fait, il en existe à la vente : https://www.integralpeche.fr/shop/amorce-mer-strouille/1178. Et sinon, vous pouvez toujours élaborer votre propre recette, que vous pourrez ensuite diffuser lentement dans l’eau à l’aide d’amorçoirs spécifiques : https://www.integralpeche.fr/shop/broyeurs-et-accessoires-d-amorcage/998.

Placez ensuite votre vif (sardine ou maquereau) dans le sillage de votre amorçoir. Laissez la magie opérer… ferez fort à la touche !

Côté montage, utilisez un flotteur coulissant, qui vous permettra de faire évoluer votre vif à des profondeurs pouvant varier de 20 à 100 mètres. Les hameçons doivent être costauds, très costauds : https://www.integralpeche.fr/shop/hamecon-simple-gros-poissons/813.

Comme la canne et le moulinet d’ailleurs : https://www.integralpeche.fr/shop/canne-peche-au-broume/997.

La pêche sur chasses

Quand les thons sont actifs, on a vite fait de le savoir. Suivez le bruit, suivez les oiseaux. Poisson qui préfère se tenir dans les grands fonds, le thon aime néanmoins chasser ses proies à la surface, et y déclencher une frénésie d’une rare violence. Il faut alors vous précipiter : la « chasse » peut durer quelques minutes, comme s’étendre sur plusieurs heures, et se déplacer au large, poursuivie par les nombreux bateaux de pêche.

Une fois à proximité de la chasse, essayez de prévoir votre dérive de manière à arriver naturellement sur les poissons. Coupez alors votre moteur et dégainer vos cannes à leurres. Balancez vos poppers, vos stickbaits et vos jigs dans la mêlée. Commencez par une animation brutale, avant de ralentir la nage de vos leurres si les poissons se montrent tatillons. De nombreux leurres existent à cet effet : https://www.integralpeche.fr/shop/leurre-peche-exotique-et-thon/811. A vous de choisir vos armes !

La canne devra être plus longue que celle utilisée pour le broumé, et mesurer plus de deux mètres pour pouvoir propulser des leurres assez loin. Une plage de puissance comprise entre 30 et 150 grammes sera parfaite. https://www.integralpeche.fr/shop/canne-lancer-gros-poissons/809

Un moulinet spinning de taille 8000 à 14000 viendra compléter l’ensemble : https://www.integralpeche.fr/shop/moulinet-gros-poissons/810.

Vous savez tout, à vous de choisir votre technique. Tenir un thon au bout de sa canne est une pratique qui tranche avec tout ce que vous avez connu jusqu’ici. Malgré toute la violence et parfois même le traumatisme que vous réserve le combat, essayer la pêche au thon, c’est ne plus pouvoir s’en passer. On vous aura prévenu !