Pêche d’automne : croire en la crue

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Octobre arrive, l’automne est là. Comme chaque année ou presque à cette saison, des pluies diluviennes s’abattent sur la France, et les petites rivières se gorgent de l’eau des orages, pour se déverser en torrents dans les fleuves plus grands, qui charrient jusqu’à la mer, une eau boueuse et les troncs d’arbres qui y naviguent. C’est le moment que choisissent –à tort- bon nombre de pêcheurs pour raccrocher leurs cannes, et se cloitrer chez eau en regardant par la fenêtre leurs souvenirs estivaux tout en attendant des jours meilleurs. L’ERREUR ! Si il y a bien un changement brutal de météo qui est favorable à la pêche en eau douce, c’est bien celui-ci : la crue, et surtout l’amorce de sa décrue. Voilà pourquoi.

Changement climatique brutal et changement de comportement piscicole immédiat

Pour comprendre pourquoi la crue est très intéressante pour la pêche, il est important d’évoquer le changement de comportement des poissons, quand celle-ci se déclare. Par définition, qui dit crue, dit augmentation du débit des cours d’eau et par ricochet, de la vitesse du courant. Dérangés par cette augmentation de pression soudaine, les poissons se réfugient logiquement sur les bordures et dans les calmes. Ils sont de fait, beaucoup moins difficiles à localiser. Qu’ils se reposent ou qu’ils chassent, vous les trouverez tous sur les mêmes zones. Et ça, sur des grands cours d’eau comme le Rhône ou la Loire, c’est pas du luxe !

Quels poissons cibler ?

Deux espèces de poissons se montrent particulièrement actives durant les périodes de crue : le sandre et le silure.

Partez du principe que dans les zones calmes, les poissons sont là, postés à l’abri du courant. Les clés : la patience et la persévérance. Il vous faudra parfois insister longuement sur un même spot en modifiant votre approche, en changeant votre leurre, son animation, son poids, sa couleur… pour faire bouger un beau sandre.

Comment les pêcher ?

Dans cet environnement boueux, opaque, ou des déchets végétaux sont charriés, comment tirer son épingle du jeu ?

Votre nouveau credo doit être : « être vu, entendu, senti ! »

Pour la pêche aux leurres, on ne lésine pas sur la taille des proies et surtout celle de leur paddle. Les vibrations sont une des clés de la réussite. En dur, les lames vibrantes font aussi le job !

On fait le pari de la couleur : rose, jaune fluo, orange. Les crues, c’est la fashion-week des leurres ! La visibilité réduite ne doit pas être un obstacle mais un allié pour surprendre les poissons passifs.

Pour les leurres durs, c’est le moment de sortir les billes bruiteuses, les flashs lumineux, les palettes… Tout ce qui n’est pas discret en somme.

La pêche au vif ou au poisson mort se révèle également redoutable lors des périodes de crues.

Dernière chose et pas des moindres, soyez montés un peu plus costaud que d’habitude. Plus que jamais, il n’est pas rare de taper un gros silure en cherchant les sandres. Ce serait dommage de lui laisser votre Sandra fétiche dans la gueule…

Le match nylon VS tresse : quand, comment, pourquoi ?

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On a tous (ou presque tous) cet ami (pénible, ne nous le cachons pas), leurriste de préférence, qui revient sans cesse à la charge, avec son « Ah ouais, tu pêches encore en nylon toi ? ». Plus qu’un débat Mélenchon-Zemmour, la question « plutôt nylon ou plutôt tresse » divise des pans entiers de la société (halieutique !). Si certaines bonnes âmes bien butées ont un avis bien tranché sur la question qui, -je cite- « se passe d’arguments », nous nous devons ici de rétablir l’équilibre des forces, et de faire le point sur les avantages de chaque fil, car oui, chacun en possède, n’en doutez plus !

Présentation des adversaires du jour

C’est comme pour tout ce qui nous en entoure : avant d’exister, quelqu’un y a pensé !

Un peu d’histoire donc. On trouve l’utilisation de « ligne » pour la pêche dans l’Antiquité, en Chine en -400. A l’époque, c’est le boyau de ver à soie qui a la côte.

Nous faisons un bond dans le temps pour nous retrouver 2000 ans plus tard, avec le dépôt d’un brevet sur la synthétisation de la fibre nylon, par le chimiste américain  le Dr Wallace, en 1935. Le nylon qui garnit nos bobines était né.

Ce n’est que bien plus tard, dans les années 1990 que la tresse, ce fil de pêche tressé composé de plusieurs filaments a fait son apparition. Le nylon est un monofilament, là où la tresse est constituée de 4, 8 voir 12 filaments.

Si la tresse est une innovation, le nylon était lui, une vraie révolution !

Le nylon, forces et faiblesses

S’il souffre aujourd’hui de la concurrence de son cousin tressé, le nylon a été pendant des décennies seul en scène (en Seine même !), et autant le dire, il a fait le job pendant toutes ces années.

De part sa composition, le nylon est un matériau élastique. Il rend donc la ligne bien souple, ce qui lui confère bien des avantages. Il vous permettra notamment d’éviter certaines décroches ou pire, certaines casses, en amortissant les coups de tête et les rushs des jolis poissons. Sur des leurres à fortes vibrations, le nylon vous permettra de ne pas les ressentir avec trop d’intensité dans la canne.

Résistant à l’abrasion, il sera votre allié dans les zones encombrées, où les rochers coupants n’auraient aucune pitié pour votre tresse, qui se retrouverait sectionnée en moins de deux !

Si cette résistance à l’abrasion tient du fait que le nylon, qui est donc un monofilament contrairement à la tresse, est un fil lisse, cette caractéristique lui permet aussi d’être plus facile d’emploi (chez les débutants notamment). Ainsi, un nylon sera notamment plus facile à nouer qu’une tresse.

Le nylon a une mémoire, ce qui a la longue va l’user, parfois déformer les bobines, et créer les fameuses perruques que tout le monde connait… Il sera donc nécessaire de le renouveler souvent, à chaque nouvelle saison.

La tresse et ses atouts

Si l’élasticité du nylon est une de ces qualités, l’inélasticité de la tresse l’est tout autant ! C’est cette inélasticité qui vous permettra notamment de « ressentir » le leurre, d’être en contact permanent avec lui, de ressentir chaque pierre, chaque fois qu’il touche le fond… Un must-have pour la pêche aux leurres souples notamment.

Ensuite, la solidité de la tresse par rapport au nylon est factuellement incontestable. A résistance égale, le diamètre et donc la raideur d’une tresse sera quasiment inférieure de moitié à ceux d’un bon vieux nylon. Par exemple, une tresse de 15/100 sera aussi résistante qu’un nylon de 30/100, soit 7-8 kg. Cet aspect de la tresse permet de pêcher fin, très fin, et de mieux ressentir les petits leurres. Cette finesse permet de lancer plus loin également, le poids du fil ne freinant pas le leurre.

Les tresses n’ont pas de mémoire (les étourdies !), et donc, elles ne vrillent pas contrairement au nylon !

Enfin, inutile de les changer tous les quatre matins, cette absence de mémoire réduit ses stigmates et augmente sa durabilité dans le temps.

Attention néanmoins, lorsque vous utilisez de la tresse en corps de ligne, il est très important de nouer une pointe de fluorocarbone, d’un mètre ou plus, juste avant votre leurre, pour limiter le frottement de la tresse sur les obstacles, apporter un peu de souplesse et surtout faire montre d’un peu plus de discrétion (le fluorocarbone est « invisible »).

Vous l’aurez compris, tresse et nylon ont tous deux leurs avantages et leurs inconvénients. Optons donc pour un match nul (on ne se mouille pas trop). En réalité, leur choix doit dépendre uniquement de leur emploi, de la technique de pêche utilisée et des conditions du jour !

Vous avez fait votre choix. Retrouvez nos nylons et nos tresses sur https://www.integralpeche.fr/.

Madaï, Inchiku et gros poissons

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Vous pratiquez la pêche des sparidés, des chapons, des pagres, et vous aimeriez augmenter la taille de vos captures ? Nous avons peut-être LA solution : changer de leurre ! Vous avez déjà tout essayé n’est-ce pas ? En êtes-vous bien certain ? Madaï, Inchiku, ça vous parle ? Non ? Allez, on vous en parle ici ! Et à vous les gros poissons des profondeurs.

Les origines

Pour des techniques toujours plus innovantes, on se tourne une fois encore vers le pays du soleil levant. Présents au Japon depuis des dizaines d’années et d’abord pensés pour la pêche artisanale, les Madaïs et les Inchikus se font de plus en plus présents dans les boîtes des pêcheurs de nos côtes, à la manière des désormais incontournables tenyas (https://www.integralpeche.fr/blog/quand-les-pagres-et-les-dorades-craquent-la-peche-au-tenya/) ! D’ailleurs comme ceux du silure à l’octopus, les pêcheurs de dorades au tenya ne devraient pas être dépaysés par ces nouvelles techniques.

Madaï, Inchiku, quelles différences ?

Si les poissons recherchés sont significativement les mêmes, ces leurres sont néanmoins bien différents. Si tous les deux ont pour objet d’imiter un céphalopode, Ils y parviennent de différentes manières. Ainsi, le Madaï pourrait être qualifié de « grand cousin » du tenya, en ce sens qu’il s’agit comme ce dernier d’une tête plombée à laquelle sont reliés deux hameçons indépendants. Viennent s’ajouter à l’ensemble des lanières colorées, qui lui confèrent une impression de mouvement dans l’eau.

Exemples de Madaï disponibles sur integralpeche.fr (https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-sakura-slider-sepia-madai-jig-65g/68460)

L’Inchiku a une tête plombée bien plus allongée, presque en pointe, et assez longue, qui compose bien la moitié du leurre (contre seulement un tiers pour le Madaï). Sa jupe est elle, constituée d’un octopus, imitant un petit céphalopode.

Exemples d’Inchiku disponibles sur integralpeche.fr

(https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-kerfil-flamingos-30g/68662)

Et en pratique ?

Le Madaï et l’Inchiku se pratiquent en embarcation, en verticale et en dérive. Côté animation, faire « rebondir » le leurre sur le fond assez lentement (les calamars et les poulpes, proies imitées, se déplacent assez lentement –sauf chasse- et avec des mouvements réguliers). De longues tirées doivent être suivies de relâchements contrôlés, doigt sur la bannière, les touches ayant le plus souvent lieu (comme dans beaucoup de pêches verticales) à la retombée. Attention, dans cette pêche, l’élément clé, c’est le sondeur ! Sans lui, impossible de détecter la présence des gros prédateurs dans les fonds rocheux, et pratiquer à l’aveugle s’annonce fastidieux.

Matériel nécessaire

Côté matériel, il faut être monté un minimum costaud. En effet, pour atteindre des profondeurs correctes, là où se trouvent les monstres ciblés, il est parfois nécessaire d’avoir recours à des leurres de plus d’une centaine de grammes. Indispensable même, lorsque la houle est importante, pour éviter que votre bannière ne prennent le courant, et que votre leurre n’atteigne jamais la profondeur souhaitée. Néanmoins, il est cruciale que votre canne conserve une certaine finesse, ce qui vous permettra de sentir les touches, par 20, 40, 60 mètres de fond ou bien plus encore. Une canne pour la pêche verticale en jigging sera toute indiquée. La Granwave Jigging (https://www.integralpeche.fr/fiche/canne-daiwa-grandwave-jigging/68888) de chez Daiwa répond d’ailleurs parfaitement à ces exigences de finesse et de puissance. Un moulinet en 4000 ou 5000 garni d’une tresse 18/100 ou 20/100 viendra compléter l’ensemble et une pointe de fluoro en 40 centièmes, le terminer.

Les meilleurs appâts pour la pêche en mer

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Des appâts pour la pêche en mer, il en existe des dizaines de sortes. Entre les vers, les crustacés, les coquillages, les céphalopodes et même les poissons, difficile de s’y retrouver. Si tous ont prouvé leur efficacité, certains se démarquent plus que d’autres selon les conditions de pêche, les poissons recherchés et que l’on pratique du bord ou en bateau. Petit palmarès des appâts d’eau salée répartis dans différentes catégories.

Le plus populaire : le vers américain

C’est le best-seller incontesté chez les détaillants de pêche. Et ce n’est pas son accent british qui fait son succès. Sa célébrité méritée, il la doit à une combinaison de facteurs qui font de lui un appât complet, le vers ultime ! Il est résistant, polyvalent, facile à conserver, et disponible toute l’année.

Utilisation : en surfcasting du bord  ou à soutenir en bateau, s’esche facilement avec une aiguille. 

Le plus résistant : le bibi

Celui qui tiendra le mieux et le plus longtemps à l’hameçon est incontestablement le bibi. Le bibi est un gros vers très solide qui, grâce à sa peau très dure, est extrêmement résistant une fois esché sur l’hameçon, et qui aura pour avantage de ne pas se déchirer. Autre atout du bibi, il sera difficile pour un petit poisson de s’en saisir et de partir avec comme c’est malheureusement parfois le cas pour les autres vers. Les daurades royales en sont friandes.

Utilisation : en surfcasting ou avec une canne à buscle plus sensible. Enfiler le bibi sur un hameçon daurade N°1, 0 ou 1/0 à l’aide d’une aiguille creuse pour ne pas l’abimer. Pour parfaire sa tenue et sa présentation, vous pouvez le ligaturer grâce à du fil soluble.

Mention honorable : le mourron de Bordeaux, véritable aimant à daurades, et qui lui aussi tient très bien à l’hameçon.

Le plus sélectif : le bibi

Le bibi est encore une fois à l’honneur. Sa taille et sa résistance lui assurent de n’être engamé que par des poissons de belle taille. Il sélectionne donc le gabarit des poissons, mais aussi bien souvent leur espèce : la daurade royale est le prédateur le plus vorace lorsqu’il s’agit de s’attaquer à un beau bibi bien présenté.

Mention honorable : le crabe. Comme le bibi, il aura tendance à sélectionner les daurades. Les grosses royales ont d’ailleurs un faible pour les petits crabes verts. Pour ne louper aucune touche, pensez au montage à deux hameçons !

Le plus polyvalent : demi-dure et dure rouge

Polyvalents, économiques et faciles d’utilisation, les demi-dures et les dures rouges sont les vers les plus abordables pour qui souhaite s’initier à la pêche et pour celui qui ne veut pas « se prendre la tête ». Chaque sortie avec ces appâts vous permettra –sauf exception- de faire du poisson. Du petit, du moyen et parfois du gros. En effet, peu sélectifs, ces vers pourraient bien séduire une belle daurade ou un joli loup. La demi-dure est d’ailleurs un appât que les pêcheurs au bouchon lumineux utilisent la nuit pour traquer le bar. Son emploi à la ligne flottante est optimale, car son efficacité redoutable ne souffre que de sa grande fragilité et le rend donc difficile à lancer loin.

Utilisation : sur un hameçon 4 à 8, monté sur une ligne avec un flotteur d’1 à 4 grammes.

Celui qui réserve le plus de surprises : la crevette

Qu’on l’utilise vivante ou morte, la crevette est un appât de choix, qui réserve bien des surprises à qui s’en sert. Il convient à toutes les techniques, et même si il est à la base destiné à la traque des daurades et des sars, les loups ne rechignent pas à s’en saisir lorsque qu’ils passent à côté. De même, les gros poissons comme le mérou et le denti en sont également friands. L’avantage de cet appât est qu’il existe en différentes tailles, de la petite crevette grise à la grosse gambas, et en cela, il peut être sélectif.

Utilisation : classique, à la ligne flottante, ou en surfcasting en prenant bien soin de la ligaturer sur la ligne. Plus récemment, une technique venue d’Asie s’impose dans l’hexagone, tant les résultats obtenus sont positifs : le tenya.

S’il n’y a pas de « meilleur appât », il existe néanmoins des appâts meilleurs que d’autres selon les conditions de pêche et les espèces recherchées. Le mieux reste de demander conseils à votre détaillant pour connaitre le pattern du moment !

Quand les pagres et les dorades craquent : la pêche au tenya

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Technique tout droit venue du Japon, à mi-chemin entre le leurre et l’appât naturel, la pêche au tenya s’est imposée en Europe ces dernières années, et tout particulièrement au large des côtes françaises, où le nombre de ses pratiquants ne cesse d’augmenter. Très simple à priori, cette pratique demande néanmoins certaines connaissances spécifiques pour garantir de bons résultats au bord de l’eau. Connaissances spécifiques détaillées dans cet article !

Le tenya et ses appâts

A quoi ressemble un tenya ? Ne vous y trompez pas, le tenya avec un « y » ne ressemble en rien à son homonyme avec un « i », et fort heureusement pour nous pêcheurs ! Pour les habitués du leurre souple, la forme de la monture tenya semblera sans doute familière. Il s’agit en effet d’une sorte de tête plombée colorée (bien souvent assez « flashie ») sur laquelle a été ajouté un assist hook relié par une cordelette tressée elle aussi très colorée. Enfin, des petits brins en silicone fluo viennent compléter la monture.

Côté appâts, les crevettes occupent la première marche du podium. Si celles que l’on trouve en supermarché feront largement l’affaire, les produits surgelés spécifiquement proposés par Pexeo auront pour avantage d’être bien calibrés et enrichis en attractant ! Mais ne vous y trompez pas, varier le type d’appâts pourra vous permettre de remonter d’autres espèces de poissons, ou de faire la différence après plusieurs captures sur un même poste, pour tromper la méfiance des dorades et autres pagres. Lamelles de sèches, bibis ou crabes sont à essayer également.

La crevette s’enfile sur la « tête plombée » telle un leurre, et le second hameçon vient se loger dans sa queue. Attention d’ailleurs à bien en faire ressortir la pointe. Si la bouchée est trop grosse pour le montage, n’hésitez pas à ôter la tête de votre crevette, ce qui en réduira la taille et qui aura aussi pour avantage de dégager de forts effluves dans l’eau.

Le matériel utilisé

Côté équipement, les fabricants se sont mis au diapason pour proposer des cannes spécialement conçues pour la pêche au tenya. Néanmoins, si vous ne souhaitez pas investir d’avantage dans cette pêche, une canne qui vous sert pour pêcher aux leurres souples, avec un scion plein de préférence et une action progressive, pourra convenir.

La canne Daiwa Legalis Tenya est tout indiquée :

https://www.integralpeche.fr/fiche/canne-daiwa-legalis-tenya/69533

Concernant le moulinet, une taille 2500 sera parfaitement adapté pour bien équilibrer la canne :

https://www.integralpeche.fr/fiche/moulinet-shimano-catana-fd/68175

Quand au fil, l’usage de la tresse est à privilégier absolument. En effet, la pêche au tenya se pratique principalement en verticale en embarcation par des profondeurs pouvant parfois atteindre plus de 60 mètres. D’où l’importance d’une sensibilité maximale. Tresse à terminer bien entendu par un bas de ligne en fluorocarbone pour plus de discrétion. Pas besoin d’agrafe en revanche, le tenya se monte directement sur le fluoro.

https://www.integralpeche.fr/fiche/tresse-sakura-8x-sensibraid-150-m/65248

Spots de pêche et technique

La pêche au tenya est une technique de pêche en eau salée. En bateau, à l’aide de votre sondeur, recherchez les cassants, les failles et les pointes rocheuses. Une fois sur le spot, descendez votre tenya à l’aplomb du bateau, comme si vous pêchiez à la verticale. Prenez contact avec le fond, en prenant soin de ne pas « tanquer » votre montage dans les roches (plus facile à dire qu’à faire). Deux tours de manivelles pour placer votre tenya juste au dessus du fond et le tour est joué. Autre animation très plébiscité par les pêcheurs chevronnés : une fois le contact avec le fond établi, effectuez une tirée ample et lente qui décollera votre appât d’un mètre ou deux, puis accompagner sa redescente. C’est souvent là que la touche se produit !  Canne en main, vous attendez maintenant la touche, en ne cédant pas à la tentation de ferrer au moindre petit tressaillement de votre scion. La touche, la vraie, vous la sentirez ! La canne plie quand le poisson s’empare vraiment de l’appât pour partir avec. Ferrez sec !

Si elle se pratique principalement en bateau, de nombreux pêcheurs du bord ont commencé à lancer leurs tenyas le long des digues… et les résultats sont là !

Les espèces visées

La pêche au tenya s’adresse en priorité aux sparidés, à la daurade, qu’elle soit royale ou grise, au pageot et au sar. Néanmoins, avec cette technique, vous ne serez jamais à l’abri d’une belle surprise : le denti de plus en plus présent sur nos côtes ayant lui aussi un petit faible pour la crevette !

Les différents types de carte de pêche

Il existe plusieurs types de carte de pêche. Elles sont adaptées à l’âge (adulte ou enfant) et à la pratique (pêche journalière, toute l’année, etc.). Pour trouver celle qu’il vous faut, suivez le guide !

La carte de pêche : une obligation

En France, pour pratiquer la pêche en eau douce, il faut être titulaire d’une carte de pêche. C’est obligatoire, même si vous pêchez de temps en temps ou le temps d’une journée. En revanche, pour la pêche en mer ou à pied, la détention de ce permis n’est pas nécessaire.

L’achat d’une carte de pêche, permet de faire partie d’une association agréée de pêche et vous donne la « permission » du détenteur du droit de pêche. Elle permet également de payer une redevance pour la protection des milieux aquatiques.

Quels sont les risques en cas de fraude ?

Pêcher sans carte est une infraction qui peut être sanctionnée par une amende de 450 euros. De plus, vous pouvez écoper d’une amende de 38 euros si vous n’avez pas votre carte de pêche avec vous. Pensez-y !

A chacun sa carte de pêche !

Il existe plusieurs types de carte de pêche. Elles sont adaptées à l’âge (adulte ou enfant) et à la pratique (pêche journalière, toute l’année, etc.). Ainsi, il convient de choisir celle qui vous correspond. Vous avez donc le choix entre :

  • La carte personne majeure : elle permet de pratiquer la pêche de loisir toute l’année, avec tous les modes de pêche autorisés, dans les eaux de 1ère et 2ème catégorie du département où vous avez acheté votre carte. A noter : son prix est fixé par chaque association agréée de pêche ;
  • La carte personne majeure interfédérale: elle coûte 96 € et ouvre les mêmes droits que la carte de pêche « personne majeure ». Son plus : elle permet d’étendre votre secteur de pêche à d’autres départements ;
  • Carte découverte femme: elle coûte 33 € et permet aux femmes adultes de pêcher en 1ère et en 2ème catégorie, à une seule ligne et avec tous les modes de pêche autorisés, durant toute l’année (dans le département où vous avez acheté votre carte) ;
  • Carte personne mineure: elle permet aux jeunes entre 12 et 18 ans de pêcher dans les eaux de 1ère et 2ème catégorie, avec tous les modes de pêche autorisés, durant toute l’année (dans le département où vous avez acheté votre carte). A noter : son prix est fixé par chaque association agréée de pêche ;
  • Carte découverte -12 ans: elle coûte 6 € et permet aux enfants de pêcher dans les eaux de 1ère et 2ème catégorie, à une seule ligne et avec tous les modes de pêche autorisés, durant toute l’année  (dans le département où vous avez acheté votre carte) ;
  • Carte hebdomadaire: elle coûte 32 € et permet de pêcher pendant 7 jours consécutifs en 1ère ou en 2ème catégorie, avec tous les modes de pêche autorisés (dans le département où vous avez acheté votre carte). Cette carte est idéale pour découvrir la pêche lors de vos vacances ;
  • Carte journalière: elle permet de pêcher durant une journée, en 1ère ou en 2ème catégorie, avec tous les modes de pêche autorisés (toujours dans le département où vous avez acheté votre carte). A noter : son prix est fixé par chaque association agréée de pêche.

Où acheter sa carte de pêche ?

La procédure d’obtention est très simple. Rendez-vous sur le site www.cartedepeche.fr pour vous en procurer une. Vous pouvez aussi en acheter dans les associations agréées (tel que les magasins d’articles de pêche, les cafés et commerces de proximité affichant « Ici, cartes de pêche »).

Pour vous équiper et acheter du matériel de pêche, rendez-vous sur notre boutique en ligne !

Pêche : les bonnes pratiques au bord de l’eau

La pratique de la pêche demande le respect de certaines règles. Zoom sur ces bonnes pratiques à adopter au bord de l’eau.

Lorsque vous pêchez au bord de l’eau, vous devez vous conformer à certaines « règles ». Il s’agit notamment de respecter le site de pêche et les poissons, mais également les autres pêcheurs. Ces bonnes pratiques sont indispensables pour que la pêche de loisir reste un plaisir accessible à tous.

Respectez le site de pêche

L’un des plaisirs de la pêche est de pratiquer une activité en pleine nature. Il convient donc de préserver et de respecter l’environnement dans lequel vous pêchez.

Pour cela, ne laissez aucune trace de votre passage sur le site. Ramassez tous vos déchets, y compris le fil de pêche usagé qui est dangereux pour les oiseaux. Par ailleurs, laissez au maximum la nature à sa place. N’arrachez pas la végétation pour créer votre poste de pêche. La végétation près des rivières est essentielle pour le maintien des berges et le fonctionnement des écosystèmes. De même, dans les cours d’eau, évitez de déplacer les cailloux qui abritent souvent des invertébrés. Enfin, ne dérangez pas les espèces sauvages présentes sur le site (oiseaux en nidification, batraciens en période de reproduction, etc.).

Respectez les poissons

Avant de pêcher, il est également primordial de se renseigner sur la réglementation en vigueur sur le site et dans le département de pêche. En effet, dans le but de la protection des espèces, certains sites peuvent interdire la pêche temporairement (réserves de pêche) ou la pêche en wading (pêche en bottes dans l’eau) quand d’autres peuvent donner l’obligation de pratiquer le no-kill, etc. Renseignez-vous auprès de la mairie, des associations agréées, de la fédération de pêche ou des détaillants et vendeurs d’articles de pêche. Ces experts pourront également vous donner des informations sur les quotas et les tailles des captures autorisés. Des éléments qu’il faut impérativement connaître pour la préservation de la ressource.

Ensuite, lorsque vous pêchez, il faut respecter les poissons. Manipulez-les avec précaution en utilisant une épuisette et en vous mouillant les mains avant de les attraper. Évitez de les maintenir en les serrant au niveau de la tête. Soutenez-les légèrement, mais faites attention à ne pas appuyer sur les organes.

Si vous relâchez les poissons, appliquez bien les principes du no-kill (utilisez des hameçons simples sans ardillons, capturez et relâchez le poisson rapidement, décrochez l’hameçon en douceur…). Si vous souhaitez conserver votre poisson pour la consommation, ne pêchez pas plus que ce que vous pouvez consommer et respectez les tailles légales de capture et les quotas de prélèvement. Une fois pêché, le poisson doit être rapidement tué avec coup sur la tête.

Respectez les autres pêcheurs

Sur votre site de pêche, respectez également les autres pêcheurs et usagers du site. Par exemple, garez votre véhicule sur les espaces dédiés, laissez le passage sur les chemins libres, évitez de tendre les lignes sur de grandes distances en parallèle aux berges pour ne pas limiter l’accès aux autres pêcheurs, etc. Enfin, la courtoisie et la bonne humeur sont de mise pour une partie de pêche réussie.

Pour plus d’informations sur les réglementations et bonnes pratiques au bord de l’eau. N’hésitez pas à contacter l’équipe d’Intégral pêche.

Le « no kill » : c’est quoi exactement ?

Qu’est-ce que la pêche « no kill » ? Comment et où la pratiquer ? Peut-elle s’adapter à toutes les techniques de pêche ? Les réponses.

Le principe de la pêche « no kill »

Le « no kill » aussi appelé « catch and release », est une technique de pêche consistant à ne pas tuer un poisson pêché. Plus précisément, il s’agit de remettre à l’eau sa prise après l’avoir capturée, et ce, quel que soit la taille légale de capture autorisée. Autrement dit, c’est volontairement que le pêcheur relâche le poisson.

Développée aux Etats-Unis par les pêcheurs sportifs, la pratique du « no kill » séduit de plus en plus de pêcheurs français, débutants ou confirmés. En effet, cette technique de pêche est fortement liée à la volonté de respecter davantage la nature et ses ressources. Remettre à l’eau sa prise contribue à la préservation des espèces, surtout lorsqu’elles sont menacées. Cette pratique permet également de recentrer l’activité sur la pêche en tant qu’activité sportive.

Le « no kill » : comment faire en pratique ?

La pratique du « no kill » ne consiste pas simplement à remettre sa prise à l’eau. Elle doit respecter certaines « règles ». En effet, il faut relâcher les poissons dans de bonnes conditions. Et c’est là tout l’art du « no kill ». Alors, afin d’éviter de blesser le poisson, les pêcheurs doivent :

  • Privilégier des hameçons simples par rapport aux hameçons doubles ou triples ;
  • Utiliser des hameçons sans ardillons ou les écraser ;
  • Capturer et relâcher le poisson le plus rapidement possible afin qu’il ne soit pas trop épuisé lors de sa remise à l’eau ;
  • Se mouiller les mains avant de toucher le poisson pour ne pas lui ôter son mucus protecteur ;
  • Manipuler le poisson pêché avec beaucoup de précautions. D’ailleurs, de nombreux pêcheurs évitent de le sortir de l’eau et utilisent une épuisette ;
  • Décrocher l’hameçon en douceur. Si le poisson a engamé profondément l’hameçon, le mieux est de couper le fil proprement. Aussi, il est possible de débarrasser le poisson de l’hameçon sans le faire saigner à l’aide d’un dégorgeoir.
  • Remettre à l’eau le poisson en le tenant légèrement avec la tête face au courant pour qu’il puisse se réoxygéner plus rapidement. Puis, le laisser partir de lui-même lorsqu’il donne des coups de queue.

 Le « no kill » : où pêcher ?

Mer, rivière, lac… Il est possible de pratiquer la technique du « no kill » partout. En France, il existe aussi plusieurs parcours où la pratique du « no kill » est obligatoire. D’ailleurs leur nombre est en hausse. Alors n’hésitez pas à vous renseigner auprès de la mairie, des associations agréées, de la fédération de pêche ou des détaillants et vendeurs d’articles de pêche, pour connaître les réglementations en vigueur dans votre secteur de pêche.

Le « no kill » : quelles pêches sont concernées ?

En pratique, le « no kill » peut s’appliquer à toutes les techniques de pêches. En France, les pêcheurs de carpe et les pêcheurs à la mouche sont les plus actifs. Le « no kill » est aussi courant dans la pêche sportive. Petit à petit les pêcheurs de carnassiers commencent aussi à s’y mettre…

Vous souhaitez vous essayer à la pêche « no kill » ? N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations. Aussi, rendez-vous sur notre site www.integralpeche.fr pour choisir le matériel de pêche le plus adapté à cette technique.

La technique de la pêche au coup

Qu’est-ce que la pêche au coup ? Quelles sont les différentes étapes techniques pour pêcher au coup ? Quels matériels utiliser ? Les réponses.

La pêche au coup : c’est quoi exactement ?

La pêche au coup comprend l’ensemble des techniques de pêche qui visent à ferrer le poisson dans une zone déterminée. L’idée est d’attirer le poisson dans cette zone et de le maintenir à l’aide d’une amorce. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas le matériel utilisé pour ce type de pêche qui lui donne son nom, mais bien cette zone de pêche, appelée « Coup » par les passionnés. Très appréciée par les débutants comme par les confirmés, la pêche au coup est la pêche plus populaire en Europe.

Quel matériel utiliser pour la pêche au coup ?

À noter : il existe plusieurs techniques pour pêcher au coup (à l’anglaise, à la bolognaise, au feeder ou à la grande canne ou canne à emboîtement). Mais, le plus souvent, les pêcheurs utilisent une canne à pêche télescopique simple, sans moulinet.

Ainsi, pour la pêche au coup dite « traditionnelle », vous aurez besoin du matériel suivant :

  • Une canne au coup télescopique : 3 à 6 mètres de long ;
  • Une ligne montée : il en existe des toutes faites. Sinon, vous aurez besoin de flotteurs, de fil en nylon, de plombs et d’hameçons pour monter vous-même votre ligne ;
  • Une sonde ;
  • De l’amorce ;
  • Des esches (des appâts d’origine animale ou végétale que l’on fixe à l’hameçon d’une ligne).

D’autres accessoires s’avèrent indispensables pour la pêche au coup, comme :

  • Un repose-canne ;
  • Une chaise ;
  • Un seau pour préparer et garder l’amorce ;
  • Un dégorgeoir pour décrocher le poisson ;
  • Une bourriche pour préserver vos poissons le temps de la pêche ;
  • Une épuisette pour vous aider sur un gros poisson ;
  • Une carte de pêche.

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La technique de la pêche au coup étape par étape

Première étape de la pêche au coup : le sondage

Le sondage du poste de pêche vise à déterminer la profondeur et la nature du fond de l’eau (herbe, vase, obstacles, etc.). Cette première étape est indispensable pour ajuster la longueur de votre ligne.

En pratique, le sondage se fait à l’aide d’une sonde (un plomb en forme de pince) placée sur l’hameçon et qui va entraîner ce dernier au fond de l’eau. Pour connaître la profondeur de l’eau, le sondage doit s’effectuer de façon verticale, sous le bout de la canne.

Comment bien sonder l’eau ?

  • Si le flotteur est sous l’eau : votre fond (la distance entre le flotteur et l’hameçon) est trop court ;
  • Si le flotteur est incliné : cela signifie que la sonde n’est pas dans l’axe verticale ;
  • Si le flotteur est parfaitement équilibré à la surface de l’eau : méfiez-vous, vous avez peut-être un peu trop de fond ;
  • Si le flotteur est immergé jusqu’à la moitié de l’antenne : c’est parfait, vous connaissez le fond exact de l’eau !

Ensuite, en fonction des poissons recherchés, du courant et des conditions climatiques, il vous suffit d’ajuster votre ligne.

Deuxième étape de la pêche au coup : l’amorçage

Une fois la zone de pêche sondée, mettez votre ligne à l’eau (avec une esche) et procédez à l’amorçage. Cette seconde étape vise à attirer et maintenir les poissons dans votre zone de pêche. Pour cela, utilisez une amorce. Il s’agit d’un appât jeté dans l’eau qui s’y diffuse. Vous pouvez créer votre amorce vous-même ou en acheter prête à l’emploi dans le commerce. Le tout est de lancer assez d’amorces sur le coup et au même endroit (près de votre hameçon).

Troisième étape de la pêche au coup : la touche

Patience, un poisson devrait se laisser tenter par votre esche… Lorsque c’est le cas, le flotteur bouge : c’est la fameuse touche. Pour savoir si la touche est bonne soyez attentif aux mouvements du flotteur :

  • Si le flotteur remue ou s’enfonce sur des petits à-coups : le poisson est en train de goûter votre appât… Attendez un peu avant de ferrer le poisson, il ne s’est pas encore fait prendre ;
  • Si le flotteur coule totalement : le poisson a attrapé l’esche, vous devez le ferrer ;
  • Si le flotteur ne coule pas, mais se déplace latéralement sur plusieurs centimètres : le poisson se déplace avec l’esche : ferrez-le également ;
  • Si le flotteur se met à plat sur l’eau : le poisson à attraper l’esche et remonte avec vers la surface : vous pouvez le ferrer aussi.

Quatrième étape de la pêche au coup : le ferrage

Lorsque vous avez une touche, il convient alors de ferrer le poisson. Le ferrage est le geste qui vise à vérifier que l’hameçon est bien planté dans la bouche du poisson. Il s’agit de tirer verticalement avec la canne. Ce geste doit être rapide, sans être brutal. Un peu de pratique est nécessaire pour maîtriser le ferrage.

Lorsque que vous sentez que le poisson est bien accroché, ramenez-le vers le bord tout en le laissant dans l’eau (en faisant juste sortir sa bouche de l’eau). Utilisez une épuisette pour récupérer les gros poissons. Ensuite, attrapez votre poisson à la main et décrochez-le. N’hésitez pas à utiliser un dégorgeoir, si l’hameçon est planté trop profond. Enfin, placez votre prise dans une bourriche le temps de continuer votre pêche au coup !

La pêche du bar (ou loup de mer) en hiver

Espèce noble et très appréciée, le bar (ou loup de mer) se pêche toute l’année. Mais, en hiver, certaines techniques et fonds sont plus adaptés à sa capture. On vous explique comment pêcher le bar durant la saison hivernale.

Pêche au bar en hiver : connaître le comportement du poisson est essentiel

Le bar, aussi appelé loup de mer ou bar commun, est un carnassier qui se pêche en France, dans l’océan Atlantique ou en mer Méditerranée. Il aime se cacher et chasser dans les eaux oxygénées et agitées. En général, il parcourt les fonds peu profonds (à 5 mètres environ), mais il est possible d’en trouver entre 1 et 2 mètres. Il préfère également les fonds rocheux ou sableux, évitant ceux vaseux.

Dans son milieu naturel, le bar se nourrit de différentes proies (crabes mous, crevettes, lançons, tacauds, sprats, etc.). S’il apprécie d’avantages certaines proies, il n’est pourtant pas difficile. Ce poisson se nourrit surtout de ce qu’il trouve en fonction des saisons. Curieux, nerveux et vorace, son caractère bien trempé fait le bonheur des pêcheurs qui aiment le ferrer.

Pour le bar, l’hiver signe la saison du frai (autrement dit, la saison de la ponte). Ainsi, entre les mois de décembre et mars-avril, les bancs s’éloignent des côtes. Mais, certains spécimens peuvent rester près des côtes.

Une fois le comportement du bar étudié, à vous de trouver les bons endroits pour pêcher au bord de l’eau ou en bateau. Scrutez la météo et l’état de la mer et adaptez la longueur de fond.

A noter : en hiver, relâchez les femelles remplies d’œufs et les bars non-maillés pour garantir la pérennité de l’espèce. Certaines zones de pêche appliquent le « no-kill », renseignez-vous. Quoi qu’il en soit, cela n’enlève rien au plaisir de la pêche.

Pêche au bar en hiver : quelles techniques utiliser ?

Il existe différentes techniques de pêche au bar :

En hiver, de nombreux pêcheurs privilégient la pêche aux leurres au large. Cette technique de pêche est particulièrement active. Elle nécessite des déplacements afin d’attraper le poisson. Pour cela, vous allez avoir besoin d’une canne, d’un moulinet, d’un nylon et bien évidemment d’un leurre. Le but étant de stimuler l’instinct chasseur du poisson.

Quels types de leurres choisir ?

Pour pêcher le bar aux leurres, vous pouvez utiliser des leurres souples ou solides. Là encore, les leurres s’adaptent au comportement de l’animal. Par exemple, lorsque le poisson se déplace, il peut nager à des profondeurs adaptées aux leurres de surface. En revanche, lorsque le poisson chasse, il faut privilégiez des leurres souples de type shad ou poissons nageurs pour atteindre le fond et stimuler le poisson.

Pour choisir vos leurres prenez en compte différents critères :

  • Les vibrations ;
  • La taille ;
  • Les couleurs ;
  • La nage ;
  • L’odeur (simulé par des attractants).

En effet, ces différents « signaux » sont reçus par le bar et lui permette d’identifier une proie. Sans ces signaux, le poisson ne mordra pas.

De même, les animations du leurre sont indispensables pour mimer le mouvement de la proie. Testez des récupérations rapides et lentes, faites des pauses plus ou moins longues.

Il n’existe pas de règles précises pour pêcher le bar. Essayez différentes couleurs et types de leurres pour explorer les différentes couches d’eau.

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