Je veux comprendre la pêche au coup

Le « vieux » pêcheur paisiblement assis sur son panier siège au bord d’un étang ou d’un canal est probablement l’image la plus populairement représentative de la pêche au coup ! On a l’habitude de qualifier de passif ce type de pêche apparemment facile. Si la pêche au coup est effectivement statique, sa pratique productive implique de comprendre le principe qui l’anime.

Qu’est-ce qu’un coup ?

Attendre qu’un poisson passe par hasard sous sa ligne risque de faire apparaître le temps bien long au pêcheur immobile… Alors, pour attirer les poissons à lui, le pêcheur va, grâce à l’amorçage, rendre attractive une zone précise du plan d’eau… il va donc préparer son coup !

Comment préparer son coup ?

L’amorce déposée au fond de l’eau est aux poissons blancs (gardons, rotengles, ablettes, brèmes, carpes, etc.) ce que le foin est dans le râtelier pour la vache ou le cheval. Composée essentiellement de farine et de graines, auxquelles on ajoute éventuellement des parfums artificiels et des proies vivantes, l’amorce a pour objectif d’attirer et de conserver le plus longtemps possible les poissons là où l’on va jeter sa ligne. Plus un poisson est actif à fouiller l’amorce plus on a des chances qu’il avale « en passant » l’appât hameçonné…

Le matériel de pêche au coup

Un sac de mélange d’amorce prêt à l’emploi, une boîte de maïs ou d’asticots et un matériel de pêche composé d’une canne télescopique ou à embranchement, d’une ligne en nylon, de quelques plombs, d’un bouchon et d’un hameçon suffisent à prendre ses premiers poissons.

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