Pêche d’automne : croire en la crue

Mis en avant

Octobre arrive, l’automne est là. Comme chaque année ou presque à cette saison, des pluies diluviennes s’abattent sur la France, et les petites rivières se gorgent de l’eau des orages, pour se déverser en torrents dans les fleuves plus grands, qui charrient jusqu’à la mer, une eau boueuse et les troncs d’arbres qui y naviguent. C’est le moment que choisissent –à tort- bon nombre de pêcheurs pour raccrocher leurs cannes, et se cloitrer chez eau en regardant par la fenêtre leurs souvenirs estivaux tout en attendant des jours meilleurs. L’ERREUR ! Si il y a bien un changement brutal de météo qui est favorable à la pêche en eau douce, c’est bien celui-ci : la crue, et surtout l’amorce de sa décrue. Voilà pourquoi.

Changement climatique brutal et changement de comportement piscicole immédiat

Pour comprendre pourquoi la crue est très intéressante pour la pêche, il est important d’évoquer le changement de comportement des poissons, quand celle-ci se déclare. Par définition, qui dit crue, dit augmentation du débit des cours d’eau et par ricochet, de la vitesse du courant. Dérangés par cette augmentation de pression soudaine, les poissons se réfugient logiquement sur les bordures et dans les calmes. Ils sont de fait, beaucoup moins difficiles à localiser. Qu’ils se reposent ou qu’ils chassent, vous les trouverez tous sur les mêmes zones. Et ça, sur des grands cours d’eau comme le Rhône ou la Loire, c’est pas du luxe !

Quels poissons cibler ?

Deux espèces de poissons se montrent particulièrement actives durant les périodes de crue : le sandre et le silure.

Partez du principe que dans les zones calmes, les poissons sont là, postés à l’abri du courant. Les clés : la patience et la persévérance. Il vous faudra parfois insister longuement sur un même spot en modifiant votre approche, en changeant votre leurre, son animation, son poids, sa couleur… pour faire bouger un beau sandre.

Comment les pêcher ?

Dans cet environnement boueux, opaque, ou des déchets végétaux sont charriés, comment tirer son épingle du jeu ?

Votre nouveau credo doit être : « être vu, entendu, senti ! »

Pour la pêche aux leurres, on ne lésine pas sur la taille des proies et surtout celle de leur paddle. Les vibrations sont une des clés de la réussite. En dur, les lames vibrantes font aussi le job !

On fait le pari de la couleur : rose, jaune fluo, orange. Les crues, c’est la fashion-week des leurres ! La visibilité réduite ne doit pas être un obstacle mais un allié pour surprendre les poissons passifs.

Pour les leurres durs, c’est le moment de sortir les billes bruiteuses, les flashs lumineux, les palettes… Tout ce qui n’est pas discret en somme.

La pêche au vif ou au poisson mort se révèle également redoutable lors des périodes de crues.

Dernière chose et pas des moindres, soyez montés un peu plus costaud que d’habitude. Plus que jamais, il n’est pas rare de taper un gros silure en cherchant les sandres. Ce serait dommage de lui laisser votre Sandra fétiche dans la gueule…

Le match nylon VS tresse : quand, comment, pourquoi ?

Mis en avant

On a tous (ou presque tous) cet ami (pénible, ne nous le cachons pas), leurriste de préférence, qui revient sans cesse à la charge, avec son « Ah ouais, tu pêches encore en nylon toi ? ». Plus qu’un débat Mélenchon-Zemmour, la question « plutôt nylon ou plutôt tresse » divise des pans entiers de la société (halieutique !). Si certaines bonnes âmes bien butées ont un avis bien tranché sur la question qui, -je cite- « se passe d’arguments », nous nous devons ici de rétablir l’équilibre des forces, et de faire le point sur les avantages de chaque fil, car oui, chacun en possède, n’en doutez plus !

Présentation des adversaires du jour

C’est comme pour tout ce qui nous en entoure : avant d’exister, quelqu’un y a pensé !

Un peu d’histoire donc. On trouve l’utilisation de « ligne » pour la pêche dans l’Antiquité, en Chine en -400. A l’époque, c’est le boyau de ver à soie qui a la côte.

Nous faisons un bond dans le temps pour nous retrouver 2000 ans plus tard, avec le dépôt d’un brevet sur la synthétisation de la fibre nylon, par le chimiste américain  le Dr Wallace, en 1935. Le nylon qui garnit nos bobines était né.

Ce n’est que bien plus tard, dans les années 1990 que la tresse, ce fil de pêche tressé composé de plusieurs filaments a fait son apparition. Le nylon est un monofilament, là où la tresse est constituée de 4, 8 voir 12 filaments.

Si la tresse est une innovation, le nylon était lui, une vraie révolution !

Le nylon, forces et faiblesses

S’il souffre aujourd’hui de la concurrence de son cousin tressé, le nylon a été pendant des décennies seul en scène (en Seine même !), et autant le dire, il a fait le job pendant toutes ces années.

De part sa composition, le nylon est un matériau élastique. Il rend donc la ligne bien souple, ce qui lui confère bien des avantages. Il vous permettra notamment d’éviter certaines décroches ou pire, certaines casses, en amortissant les coups de tête et les rushs des jolis poissons. Sur des leurres à fortes vibrations, le nylon vous permettra de ne pas les ressentir avec trop d’intensité dans la canne.

Résistant à l’abrasion, il sera votre allié dans les zones encombrées, où les rochers coupants n’auraient aucune pitié pour votre tresse, qui se retrouverait sectionnée en moins de deux !

Si cette résistance à l’abrasion tient du fait que le nylon, qui est donc un monofilament contrairement à la tresse, est un fil lisse, cette caractéristique lui permet aussi d’être plus facile d’emploi (chez les débutants notamment). Ainsi, un nylon sera notamment plus facile à nouer qu’une tresse.

Le nylon a une mémoire, ce qui a la longue va l’user, parfois déformer les bobines, et créer les fameuses perruques que tout le monde connait… Il sera donc nécessaire de le renouveler souvent, à chaque nouvelle saison.

La tresse et ses atouts

Si l’élasticité du nylon est une de ces qualités, l’inélasticité de la tresse l’est tout autant ! C’est cette inélasticité qui vous permettra notamment de « ressentir » le leurre, d’être en contact permanent avec lui, de ressentir chaque pierre, chaque fois qu’il touche le fond… Un must-have pour la pêche aux leurres souples notamment.

Ensuite, la solidité de la tresse par rapport au nylon est factuellement incontestable. A résistance égale, le diamètre et donc la raideur d’une tresse sera quasiment inférieure de moitié à ceux d’un bon vieux nylon. Par exemple, une tresse de 15/100 sera aussi résistante qu’un nylon de 30/100, soit 7-8 kg. Cet aspect de la tresse permet de pêcher fin, très fin, et de mieux ressentir les petits leurres. Cette finesse permet de lancer plus loin également, le poids du fil ne freinant pas le leurre.

Les tresses n’ont pas de mémoire (les étourdies !), et donc, elles ne vrillent pas contrairement au nylon !

Enfin, inutile de les changer tous les quatre matins, cette absence de mémoire réduit ses stigmates et augmente sa durabilité dans le temps.

Attention néanmoins, lorsque vous utilisez de la tresse en corps de ligne, il est très important de nouer une pointe de fluorocarbone, d’un mètre ou plus, juste avant votre leurre, pour limiter le frottement de la tresse sur les obstacles, apporter un peu de souplesse et surtout faire montre d’un peu plus de discrétion (le fluorocarbone est « invisible »).

Vous l’aurez compris, tresse et nylon ont tous deux leurs avantages et leurs inconvénients. Optons donc pour un match nul (on ne se mouille pas trop). En réalité, leur choix doit dépendre uniquement de leur emploi, de la technique de pêche utilisée et des conditions du jour !

Vous avez fait votre choix. Retrouvez nos nylons et nos tresses sur https://www.integralpeche.fr/.

Madaï, Inchiku et gros poissons

Mis en avant

Vous pratiquez la pêche des sparidés, des chapons, des pagres, et vous aimeriez augmenter la taille de vos captures ? Nous avons peut-être LA solution : changer de leurre ! Vous avez déjà tout essayé n’est-ce pas ? En êtes-vous bien certain ? Madaï, Inchiku, ça vous parle ? Non ? Allez, on vous en parle ici ! Et à vous les gros poissons des profondeurs.

Les origines

Pour des techniques toujours plus innovantes, on se tourne une fois encore vers le pays du soleil levant. Présents au Japon depuis des dizaines d’années et d’abord pensés pour la pêche artisanale, les Madaïs et les Inchikus se font de plus en plus présents dans les boîtes des pêcheurs de nos côtes, à la manière des désormais incontournables tenyas (https://www.integralpeche.fr/blog/quand-les-pagres-et-les-dorades-craquent-la-peche-au-tenya/) ! D’ailleurs comme ceux du silure à l’octopus, les pêcheurs de dorades au tenya ne devraient pas être dépaysés par ces nouvelles techniques.

Madaï, Inchiku, quelles différences ?

Si les poissons recherchés sont significativement les mêmes, ces leurres sont néanmoins bien différents. Si tous les deux ont pour objet d’imiter un céphalopode, Ils y parviennent de différentes manières. Ainsi, le Madaï pourrait être qualifié de « grand cousin » du tenya, en ce sens qu’il s’agit comme ce dernier d’une tête plombée à laquelle sont reliés deux hameçons indépendants. Viennent s’ajouter à l’ensemble des lanières colorées, qui lui confèrent une impression de mouvement dans l’eau.

Exemples de Madaï disponibles sur integralpeche.fr (https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-sakura-slider-sepia-madai-jig-65g/68460)

L’Inchiku a une tête plombée bien plus allongée, presque en pointe, et assez longue, qui compose bien la moitié du leurre (contre seulement un tiers pour le Madaï). Sa jupe est elle, constituée d’un octopus, imitant un petit céphalopode.

Exemples d’Inchiku disponibles sur integralpeche.fr

(https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-kerfil-flamingos-30g/68662)

Et en pratique ?

Le Madaï et l’Inchiku se pratiquent en embarcation, en verticale et en dérive. Côté animation, faire « rebondir » le leurre sur le fond assez lentement (les calamars et les poulpes, proies imitées, se déplacent assez lentement –sauf chasse- et avec des mouvements réguliers). De longues tirées doivent être suivies de relâchements contrôlés, doigt sur la bannière, les touches ayant le plus souvent lieu (comme dans beaucoup de pêches verticales) à la retombée. Attention, dans cette pêche, l’élément clé, c’est le sondeur ! Sans lui, impossible de détecter la présence des gros prédateurs dans les fonds rocheux, et pratiquer à l’aveugle s’annonce fastidieux.

Matériel nécessaire

Côté matériel, il faut être monté un minimum costaud. En effet, pour atteindre des profondeurs correctes, là où se trouvent les monstres ciblés, il est parfois nécessaire d’avoir recours à des leurres de plus d’une centaine de grammes. Indispensable même, lorsque la houle est importante, pour éviter que votre bannière ne prennent le courant, et que votre leurre n’atteigne jamais la profondeur souhaitée. Néanmoins, il est cruciale que votre canne conserve une certaine finesse, ce qui vous permettra de sentir les touches, par 20, 40, 60 mètres de fond ou bien plus encore. Une canne pour la pêche verticale en jigging sera toute indiquée. La Granwave Jigging (https://www.integralpeche.fr/fiche/canne-daiwa-grandwave-jigging/68888) de chez Daiwa répond d’ailleurs parfaitement à ces exigences de finesse et de puissance. Un moulinet en 4000 ou 5000 garni d’une tresse 18/100 ou 20/100 viendra compléter l’ensemble et une pointe de fluoro en 40 centièmes, le terminer.

La pêche des céphalopodes à la turlutte

Mis en avant

« Winter is coming » et les sèches ne vont pas tarder à débarquer sur nos côtes. Tous sur les digues ! La pêche des céphalopodes à la turlutte aussi appelée « eging » est une technique simple, qui séduira les leurristes par ses similitudes avec leur pratique et les pêcheurs amateurs par sa simplicité, lorsque les eaux côtières se refroidissent l’hiver venu.

Un peu de biologie

Les calamars, les sèches et les poulpes font parti de la grande famille des céphalopodes, qui compte à elle-seule plus de 300 espèces de mollusques ! Ils aiment arpenter les eaux fraiches des profondeurs comme des côtes rocheuses, et évoluent tant en banc (sèches, calamars) qu’en solitaire (poulpes). C’est au cœur de l’hiver, que vous aurez le plus de chances d’en capturer depuis la berge.

Pour ce faire, il faut nous tourner vers le pays du soleil levant et ses technologies de pointe en la matière. On parle ici d’« eging », aussi appelée en France « pêche à la turlutte » (c’est plus sexy !).

La turlutte, quèsaco ?

Est désigné comme turlutte, un leurre dur en forme de grosse crevette, équipé d’un « panier » d’hameçons dépourvus d’ardillons. Ce leurre imite une proie naturelle des céphalopodes, et son armement permet de garantir leur capture, en harponnant leurs tentacules qui s’enroulent autour.

Il existe deux grandes familles de turluttes : plombées ou non plombées.

La plombée des turluttes, bien souvent intégrée directement au corps du leurre, peut être ronde, virgule, pare-choc ou encore carrée. Les turluttes non plombées s’emploient le plus souvent en verticale depuis une embarcation, en chapelet de plusieurs modèles (une mitraillette de turluttes !), avec un lest au bout de la ligne. Sorte de montage drop-shot pour la sèche en somme !

Comme les céphalopodes aiment tout particulièrement chasser la nuit, le revêtement des turluttes, bien souvent en tissu pour favoriser leur saisie, est peint de couleurs flashes, en rose, en jaune, en orange fluo…

En bref, la turlutte est un leurre en forme de crevette fluo lesté ou non par un plomb.

De quoi se lancer : https://www.integralpeche.fr/shop/canne-eging/985#/dfclassic/query=turlutte&query_name=match_and

Quel matériel pour la turlutte ?

C’est un fait : la pêche des céphalopodes à la turlutte possède une multitude de points communs avec celle des carnassiers aux leurres. Aussi, du bord, une canne entre 2,40 et 2,70m d’une puissance de 10-30g équipée d’un moulinet de taille 2500-3000 et d’une tresse de 12 centièmes conviendra tout à fait. En bateau, la même chose, mais une canne un poil plus courte (2,00 à 2,40m).

Néanmoins, comme toujours, il existe du matériel bien spécifique, surtout en ce qui concerne les cannes, dont l’action très parabolique se distingue, pour faciliter l’animation, et l’auto-ferrage de ces partenaires aux tentacules fragiles.

Quelques modèles adaptés : https://www.integralpeche.fr/shop/canne-eging/985

L’animation, la clé de la réussite

« Bichi bachi », voilà la formule magique de la pêche à la turlutte !

Il s’agit d’une animation –vraiment- très saccadée, qu’on pourrait comparer à du jigging en plus violent.

Lancer votre turlutte.

Attendez qu’elle touche le fond ou qu’elle atteigne la profondeur souhaitée.

Donnez 3 grands coups de scions bien amples.

Moulinez quelques mètres.

Recommencez.

Les céphalopodes ont un tempérament agressif, et n’hésiteront pas à se jeter sur vos turluttes pour peu que vous les secouiez bien fort !

Le petit plus

Pour vous témoigner leur amour, ou l’expression de leur colère, les céphalopodes, en particulier les sèches, n’hésiteront pas à vous cracher toute leur encre au visage ! Pensez-y avant d’arborer vos habits du dimanche à la pêche…

Quels vêtements techniques pour la pêche en été ?

Mis en avant

Nous sommes le vendredi 23 juillet à Port Saint-Louis, sur la terre ferme, il fait 34°, et sur les flots pas loin de 30. Une brise très légère et un soleil éclatant annoncent à coup sûr une belle journée de pêche. Vous vous frottez les mains, et vous avez raison : toutes les conditions sont réunies pour qu’il en soit ainsi. Mais ne vous y trompez pas, la météo radieuse du jour n’est pas sans risque, loin de là. Si le soleil est idéal pour la daurade, pour vous, il sera nécessaire de prendre garde à ses rayons UV, qui pourraient bien gâcher la partie. Pour qu’il n’en soit rien, il est utile de rappeler comment bien s’en protéger.

Le soleil, un ami qui vous veut du bien, ou pas

Le soleil est un concentré de bienfaits pour l’homme : il favorise la synthèse de la vitamine D, permet de réduire la pression artérielle, booste notre système immunitaire et nous donne bonne mine. Une exposition limitée, aux heures de la journée les moins chaudes, possède donc bien des vertus. Mais comme pour toute bonne chose, en abuser peut finir par nuire.

Ainsi, le soleil, allier du pêcheur, peut rapidement se transformer en ennemi selon que l’on sait s’y exposer correctement ou non. Le soleil, à consommer avec modération donc. En effet, ses rayons ont un puissant effet ultraviolet qui n’est pas sans danger, bien au contraire. Ainsi, une exposition prolongée, qui plus est sur l’eau où la réverbération est décuplée, pourra avoir des conséquences sur votre organisme.

Les classiques coups de soleil ne sont qu’un des symptômes des effets de ses rayons, et qui, à répétition, finissent par laisser des stigmates plus graves.  Des réactions photosensibilisantes au coup de chaleur, en passant par les risques de développer à long terme un mélanome, aussi appelé cancer de la peau. Sympa non ? Inutile de paniquer néanmoins, toutes ces déconvenues parfois très graves peuvent bien souvent être évitées en adoptant un comportement responsable face au soleil, et en s’équipant des vêtements adéquats.

 

Revue d’effectif des vêtements et autres produits indispensables

  • La casquette

On commence avec la casquette, le bob ou le chapeau. Peu importe sa couleur ou son style, l’essentiel est ailleurs, dans la protection qu’il offre à votre visage. Optez pour un modèle couvrant mais respirant, qui aura pour avantage de vous protéger sans vous étouffer le crane.

Les plus grandes marques de pêche ont sortis des modèles techniques, dignes des dernières tendances de la fashion-week :

https://www.integralpeche.fr/shop/casquette-et-bonnet/721

  • Les lunettes de soleil

Les yeux clairs le savent, les plus foncés ont tendance à l’oublier, le soleil peut –à la longue- vous brûler la rétine ! Alors, à la pêche comme dans la vie de tous jours, autant opter pour une belle paire de lunettes de soleil qui protégeront vos beaux yeux fragiles. Et tant qu’à faire, autant joindre l’utile à l’agréable en vous offrant une paire de lunettes polarisantes, dont les verres gommeront les reflets de la surface de l’eau.

https://www.integralpeche.fr/shop/lunettes-de-soleil/1048

  • Le tour de cou

Pas de panique, on ne parle pas ici d’écharpe en laine, il en existe des légers, spécialement conçus pour les fortes chaleurs, et que vous pouvez remonter jusque sous vos lunettes polarisantes.

Le tour de cou, c’est la classe assurée : https://www.integralpeche.fr/shop/casquette-et-bonnet/721#/dfclassic/query=tour%20de%20cou%20&query_name=match_and

  • Le t-shirt anti-UV

On descend d’un cran pour s’arrêter sur le buste. C’est bien souvent lui, et tout particulièrement le dos, qui sont exposés plein soleil. Le t-shirt ou le polo anti-UV sont tout particulièrement indiqués pour le protéger, aussi bien dans l’eau que sur le bateau.

C’est le vêtement technique dont il est essentiel de ne pas se passer. Une chance, Integral Pêche vient de lancer ses propres modèles en associant son nom au travail de Kuruk ; une aubaine !

https://www.integralpeche.fr/shop/t-shirt/1148?categorie=1148&marque=45&filtre=null&filtre_prix=decroissant

  • Le pantalon ou le short

On continue de descendre et de s’habiller, à la manière d’une vidéo de strip-tease rembobinée. Comme pour le haut, le bas existe en version anti-UV, pour ne pas se cramer les cuisses ! Des pantalons légers mais couvrant permettent aussi à vos jambes d’être en sécurité dans la pénombre durant toutes vos parties de pêche.

https://www.integralpeche.fr/shop/pantalon-et-short/1153#

  • Les pieds

Des tongs et un peu de crème solaire feront bien l’affaire.

  • Crème solaire

La crème solaire d’ailleurs, parlons-en. Elle est un élément clé d’une protection efficace. Choisissez un indice qui correspond à votre teinte de peau. Privilégiez une crème waterproof et avec un impact environnemental nul de préférence. N’oubliez pas que nous disposons tous d’un « capital soleil », et que bien souvent nous en avons brûlé 60% avant nos 20 ans…

Voici ce que l’on pouvait rappeler sur les bonnes pratiques en matière de protection face aux rayons du soleil. Dernière chose et pas des moindre : on n’oublie pas de bien s’hydrater… à l’eau, inutile de le rappeler n’est-ce pas ?

5 leurres de surface incontournables pour la pêche du bar

Mis en avant

Il est 21h, les derniers rayons du soleil commencent à disparaitre, remplacés instantanément par les moustiques. Si ces démoniaques bêbêtes volantes se déchainent à la nuit tombée, une autre espèce, aquatique celle-ci, n’est pas en reste. Un « plouf », deux « ploufs », et ce sont des centaines de petits poissons qui éclatent à la surface de l’eau, poursuivis par les gueules ouvertes des bars/loups qui viennent s’en gaver le long des côtes, sur les herbiers ou au cœur des épis rocheux. Vous ne savez plus où donner de la tête, vos boites de leurres dégueulent de dizaines de leurres. Lequel équiper ? Dans la précipitation, comment ne pas se tromper et passer à côté de la frénésie d’un coup du soir, qui peut se révéler aussi intense que bref ? Dans cet article, nous avons sélectionné 5 leurres de surface qui ont fait leurs preuves lorsque les poissons sont actifs.

Image
De gauche à droite : Mousty, Asturie, Z-claw, Naja et Chihuahua

Z-claw, d’un Z qui veut dire Z-claw !

Son profil associé à un très bon équilibrage autorise les longs lancers même par vent de face, ce qui est un véritable atout quand on sait que les poissons éduqués se tiennent loin du bord. Particulièrement recommandé pour les prospections des larges étendues d’eau, son maniement en walking the dog fera monter à la surface les poissons les plus difficiles.

Sa nage : https://www.youtube.com/watch?v=4ZkOpk-vk8Q

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-zenith-z-claw-original-10-cm/49645

Chihuahua, tintintintintin

Au premier regard, le CHIHUAHUA ressemble à un stickbait tout ce qu’il y a de plus classique mais une fois dans l’eau, sa nage combinée à un système sonore performant font véritablement la différence. Croyez-le ou non, il n’est pas devenu célèbre du fait de la chanson du même nom ! Le Chihuahua  est depuis des années sûrement l’un des meilleurs leurres de surface pour pêcher le bar. Vous percevez les capacités exceptionnelles de ce leurre au premier lancer, vous serez immédiatement surpris par la distance à laquelle vous l’aurez propulsé. Le walking the dog du Chihuahua s’obtient facilement et fonctionne en récupération très lente à très rapide, les meilleurs résultats sont obtenus par mer calme mais il parvient à faire monter des poissons même par mer formée.

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-luna-bait-chihuahua-110/67656

Asturie, le missile longue portée

Grâce à sa forme étudiée en soufflerie, l’Asturie est peut être le leurre de surface qui se lance le plus loin. Il est donc particulièrement indiqué pour les pêches depuis le bord ou pour les pêches de prospection en bateau. Très facile à manier, il supporte des vitesses de récupération très rapides. Si la réputation de l’Asturie n’est plus à faire auprès des pêcheurs de bars, sachez que les perches, black bass et brochets réagissent également très bien à sa nage caractéristique. Un leurre que tous les pêcheurs du bord devraient avoir dans leur boîte.

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-xorus-asturie-150mm/67520

Mousty, l’arme lourde pour les poissons mordeurs

Les amateurs de pêches en surface animées apprécient de plus en plus le  stickbait Mousty à tel point qu’il est parfois difficile de s’en procurer ! L’arrivée de la nouvelle taille de 95 mm a également plu aux pêcheurs en eau douce qui ont pu faire de très belles pêches sur les bass et les perches. Les équipes Sakura ont concocté cette année une taille de 110 mm d’une extrême polyvalence…à ne pas rater !

Le modèle original de 125 mm est devenu un “must” pour les pêcheurs de loups qui retrouvent de belles sensations en surface. Conçus pour toutes les pêches où l’on souhaite un leurre qui bat le rappel à distance sur nos côtes ou en exotique (mer et eau douce – peacock bass), le Mousty s’est très vite imposé comme une nouvelle référence parmi les nombreux stickbaits du marché.

Sa nage : https://www.youtube.com/watch?v=7e0QnNLGCJI

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-stickbait-sakura-mousty-110f/70921

Naja, quand efficacité et simplicité

Les stickbaits Naja vous mettront en confiance dès le premier lancer tant leur animation est simple et efficace. 

Que vous soyez novice ou expérimenté, les faire zigzaguer, glisser, sauter ou plonger, est un véritable jeu d’enfant !

Parfaitement équilibrés et stables lors des lancers, ils fendent l’air et filent droit comme des fusées vers les postes les plus éloignés.

Grâce à un équilibrage minutieux, ils supportent tous types d’animations (walking the dog, long slide, etc.), mais excellent dans les nages nerveuses qui reproduisent à la perfection le comportement du poissonnet en fuite.

La nage : https://www.youtube.com/watch?v=PfO1Do91iA8

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-stickbait-sakura-naja-105-mm/42329

Tous ces modèles sont d’excellents leurres de surface, et vous rapporteront à coup sûr du poisson les jours où ceux-ci chassent ! Et, ça tombe bien, cette semaine et jusqu’au 22 juillet 2021, ils sont tous en promotion sur www.integralpeche.fr. Coïncidence ? Je ne crois pas !

Les meilleurs appâts pour la pêche en mer

Mis en avant

Des appâts pour la pêche en mer, il en existe des dizaines de sortes. Entre les vers, les crustacés, les coquillages, les céphalopodes et même les poissons, difficile de s’y retrouver. Si tous ont prouvé leur efficacité, certains se démarquent plus que d’autres selon les conditions de pêche, les poissons recherchés et que l’on pratique du bord ou en bateau. Petit palmarès des appâts d’eau salée répartis dans différentes catégories.

Le plus populaire : le vers américain

C’est le best-seller incontesté chez les détaillants de pêche. Et ce n’est pas son accent british qui fait son succès. Sa célébrité méritée, il la doit à une combinaison de facteurs qui font de lui un appât complet, le vers ultime ! Il est résistant, polyvalent, facile à conserver, et disponible toute l’année.

Utilisation : en surfcasting du bord  ou à soutenir en bateau, s’esche facilement avec une aiguille. 

Le plus résistant : le bibi

Celui qui tiendra le mieux et le plus longtemps à l’hameçon est incontestablement le bibi. Le bibi est un gros vers très solide qui, grâce à sa peau très dure, est extrêmement résistant une fois esché sur l’hameçon, et qui aura pour avantage de ne pas se déchirer. Autre atout du bibi, il sera difficile pour un petit poisson de s’en saisir et de partir avec comme c’est malheureusement parfois le cas pour les autres vers. Les daurades royales en sont friandes.

Utilisation : en surfcasting ou avec une canne à buscle plus sensible. Enfiler le bibi sur un hameçon daurade N°1, 0 ou 1/0 à l’aide d’une aiguille creuse pour ne pas l’abimer. Pour parfaire sa tenue et sa présentation, vous pouvez le ligaturer grâce à du fil soluble.

Mention honorable : le mourron de Bordeaux, véritable aimant à daurades, et qui lui aussi tient très bien à l’hameçon.

Le plus sélectif : le bibi

Le bibi est encore une fois à l’honneur. Sa taille et sa résistance lui assurent de n’être engamé que par des poissons de belle taille. Il sélectionne donc le gabarit des poissons, mais aussi bien souvent leur espèce : la daurade royale est le prédateur le plus vorace lorsqu’il s’agit de s’attaquer à un beau bibi bien présenté.

Mention honorable : le crabe. Comme le bibi, il aura tendance à sélectionner les daurades. Les grosses royales ont d’ailleurs un faible pour les petits crabes verts. Pour ne louper aucune touche, pensez au montage à deux hameçons !

Le plus polyvalent : demi-dure et dure rouge

Polyvalents, économiques et faciles d’utilisation, les demi-dures et les dures rouges sont les vers les plus abordables pour qui souhaite s’initier à la pêche et pour celui qui ne veut pas « se prendre la tête ». Chaque sortie avec ces appâts vous permettra –sauf exception- de faire du poisson. Du petit, du moyen et parfois du gros. En effet, peu sélectifs, ces vers pourraient bien séduire une belle daurade ou un joli loup. La demi-dure est d’ailleurs un appât que les pêcheurs au bouchon lumineux utilisent la nuit pour traquer le bar. Son emploi à la ligne flottante est optimale, car son efficacité redoutable ne souffre que de sa grande fragilité et le rend donc difficile à lancer loin.

Utilisation : sur un hameçon 4 à 8, monté sur une ligne avec un flotteur d’1 à 4 grammes.

Celui qui réserve le plus de surprises : la crevette

Qu’on l’utilise vivante ou morte, la crevette est un appât de choix, qui réserve bien des surprises à qui s’en sert. Il convient à toutes les techniques, et même si il est à la base destiné à la traque des daurades et des sars, les loups ne rechignent pas à s’en saisir lorsque qu’ils passent à côté. De même, les gros poissons comme le mérou et le denti en sont également friands. L’avantage de cet appât est qu’il existe en différentes tailles, de la petite crevette grise à la grosse gambas, et en cela, il peut être sélectif.

Utilisation : classique, à la ligne flottante, ou en surfcasting en prenant bien soin de la ligaturer sur la ligne. Plus récemment, une technique venue d’Asie s’impose dans l’hexagone, tant les résultats obtenus sont positifs : le tenya.

S’il n’y a pas de « meilleur appât », il existe néanmoins des appâts meilleurs que d’autres selon les conditions de pêche et les espèces recherchées. Le mieux reste de demander conseils à votre détaillant pour connaitre le pattern du moment !

La pêche du thon en Méditerranée : règlementation et techniques

Mis en avant

Calme plat. Silence total. Le soleil qui frappe l’eau et en réchauffe la surface. Des mouettes et autres oiseaux marins perchées sur les massifs rocheux de la côte. Le bateau qui dérive tranquillement, les leurres qui pendent le long des cannes, attendant impatiemment le signal, le pêcheur qui patiente et scrute l’horizon d’un air inquiet. Quand, tout à coup, les oiseaux s’envolent vers l’eau, qui commence à bouillonner. Les embarcations les suivent avec une hâte non dissimulée. Panique en mer, les thons sont là ! Le popper est jeté avec précipitation dans la nuée sauvage. Un « pop », deux « pop », boom, poisson ! Véritable source d’adrénaline, la pêche du thon réserve bien des émotions à qui veut la pratiquer. Mais avant de se lancer, voici quelques éléments à connaitre.

Un point sur la législation

Pêcheur de thon, il vous faut connaitre quelques éléments de législation, qui vous permettront de pratiquer dans les règles. Car attention, tout manquement peut coûter cher, très cher. La transgression de ces règles peut d’ailleurs être sanctionnée d’une amende de plus de 22 000€, à laquelle s’ajoute la confiscation du matériel et du bateau… Ca vaut le coup de se pencher sur la législation n’est-ce pas ?

Il faut alors différencier les deux types de pratique que représentent le no-kill et la capture.

Le no-kill

La période du no-kill, qui consiste à gracier sa prise, débute pour 2021 le 1er juin et se poursuit jusqu’au 15 novembre. Pour éviter toute méprise quant à l’intention du pêcheur, il est interdit de remonter sa prise à bord du bateau, le thon devant être décroché dans l’eau. Tout le monde peut pêcher le thon en no-kill durant sa période d’ouverture dans la mesure où une demande a été adressée à la direction interrégionale de la mer compétente pour la région où est immatriculé le navire.

La capture

Deux périodes de captures permettent le prélèvement de certains poissons pêchés : du 3 juillet au 29 août 2021, et du 13 septembre au 1er octobre 2021.

Attention : pour pouvoir sortir un thon de l’eau et ramener votre poisson au port, vous êtes obligé de posséder une bague de marquage. Pour l’obtenir, rapprochez-vous des clubs de pêche au thon, nombreux sur la côte méditerranéenne. La bague doit être posée sur la nageoire caudale du poisson et la date de capture doit être précisée dessus.
C’est cet élément qui permettra d’attester de la légalité de votre prélèvement lors d’un éventuel contrôle. Enfin, pensez à déclarer votre prise via le formulaire cerfa disponible en ligne à l’adresse https://www.formulaires.service-public.fr/gf/cerfa_14938.do. Attention : la taille légale de capture du thon est fixée à 30 kg ou à 115 cm.

Les deux techniques phares de la pêche au thon

Le broumé

Pour caricaturer, la pêche au broumé est l’équivalent de la pêche du gardon au coup, mais en mer et pour le thon. Une sorte de pêche au feeder à une échelle toute autre ! Il s’agit de réaliser un amorçage massif, que le bateau soit encré ou en dérive. Il existe des dizaines de recettes, certaines ancestrales, mais la base demeure souvent la même : de la sardine, du maquereau et beaucoup d’huile de poisson. La philosophie de cette pêche est de guider le thon jusqu’à votre appât, à l’aide de cette amorce typique. Et pour bien l’orienter, on ne lésine pas sur la quantité, avec en moyenne 20 à 30 kilos utilisés par sortie. Rassurez-vous, du broumé tout fait, il en existe à la vente : https://www.integralpeche.fr/shop/amorce-mer-strouille/1178. Et sinon, vous pouvez toujours élaborer votre propre recette, que vous pourrez ensuite diffuser lentement dans l’eau à l’aide d’amorçoirs spécifiques : https://www.integralpeche.fr/shop/broyeurs-et-accessoires-d-amorcage/998.

Placez ensuite votre vif (sardine ou maquereau) dans le sillage de votre amorçoir. Laissez la magie opérer… ferez fort à la touche !

Côté montage, utilisez un flotteur coulissant, qui vous permettra de faire évoluer votre vif à des profondeurs pouvant varier de 20 à 100 mètres. Les hameçons doivent être costauds, très costauds : https://www.integralpeche.fr/shop/hamecon-simple-gros-poissons/813.

Comme la canne et le moulinet d’ailleurs : https://www.integralpeche.fr/shop/canne-peche-au-broume/997.

La pêche sur chasses

Quand les thons sont actifs, on a vite fait de le savoir. Suivez le bruit, suivez les oiseaux. Poisson qui préfère se tenir dans les grands fonds, le thon aime néanmoins chasser ses proies à la surface, et y déclencher une frénésie d’une rare violence. Il faut alors vous précipiter : la « chasse » peut durer quelques minutes, comme s’étendre sur plusieurs heures, et se déplacer au large, poursuivie par les nombreux bateaux de pêche.

Une fois à proximité de la chasse, essayez de prévoir votre dérive de manière à arriver naturellement sur les poissons. Coupez alors votre moteur et dégainer vos cannes à leurres. Balancez vos poppers, vos stickbaits et vos jigs dans la mêlée. Commencez par une animation brutale, avant de ralentir la nage de vos leurres si les poissons se montrent tatillons. De nombreux leurres existent à cet effet : https://www.integralpeche.fr/shop/leurre-peche-exotique-et-thon/811. A vous de choisir vos armes !

La canne devra être plus longue que celle utilisée pour le broumé, et mesurer plus de deux mètres pour pouvoir propulser des leurres assez loin. Une plage de puissance comprise entre 30 et 150 grammes sera parfaite. https://www.integralpeche.fr/shop/canne-lancer-gros-poissons/809

Un moulinet spinning de taille 8000 à 14000 viendra compléter l’ensemble : https://www.integralpeche.fr/shop/moulinet-gros-poissons/810.

Vous savez tout, à vous de choisir votre technique. Tenir un thon au bout de sa canne est une pratique qui tranche avec tout ce que vous avez connu jusqu’ici. Malgré toute la violence et parfois même le traumatisme que vous réserve le combat, essayer la pêche au thon, c’est ne plus pouvoir s’en passer. On vous aura prévenu !

Pêche d’été : 3 techniques ludiques qui cartonnent !

Mis en avant

Ah l’été, les oiseaux qui chantent, les terrasses qui se remplissent, les grandes vacances aussi.  Ah l’été, les marées humaines sur la plage, les marcels et les coups de soleil sur les épaules. L’été, c’est souvent le moment de l’année où l’on a le plus de temps pour pêcher, grandes vacances obligent. Si c’est bien votre cas, c’est aussi celui de nombreux autres pêcheurs qui pratiquent toute l’année, et de jeunes padawans qui découvrent la pratique sur leur lieu de congés.  L’été, c’est à la fois une période d’une richesse halieutique incroyable, l’époque de l’année –avec le printemps bien sûr- où vous aurez le plus l’occasion de voir du poisson, et à la fois la période où vous ne serez presque jamais seul au bord de l’eau, et où souvent la canicule s’invite et l’air devient irrespirable, pour le pêcheur comme pour le poisson. Alors, comment tirer son épingle du jeu et faire du fish ? On fait le point sur 3 techniques amusantes qui vous feront à coup sûr prendre du poisson.

Quelques règles de pêche estivale

L’été, il s’agit de s’adapter. En eau douce comme en mer, les spots de pêche correspondent bien souvent à des spots de baignades… L’été, à moins de marcher longtemps, très longtemps, vous ne serez que très rarement seul au bord de l’eau. Deux coups s’offrent tout de même à vous, si vous aspirez à plus de tranquillité : celui du matin et celui du soir. Entre 6h et 9h et 19h et 22h, c’est d’ailleurs là que les poissons sont les plus actifs. Vous le verrez d’ailleurs aux nombreuses chasses que l’on peut observer au lever du jour ou à la tombée de la nuit. Gare aux moustiques !

Mais rassurez-vous, en journée l’été, il est tout à fait possible de faire du poisson. Petit rappel des règles de sécurité : pensez à bien vous couvrir (vêtement UV particulièrement indiqué) et à vous hydrater, un coup de chaud est vite arrivé. Le plus possible, privilégiez les postes à l’ombre. Alors, si vous trouvez un endroit à peu près tranquille en pleine journée, voici 3 techniques très ludiques et qui ne nécessitent pas un matériel incroyablement complexe.

La pêche du mulet/muge à la cuiller

Pour de nombreux chanceux, été rime souvent avec bord de mer. Alors c’est tout naturellement par une technique d’eau salée que nous allons commencer : la pêche du mulet ou muge à la cuiller.

Vous avez sans doute déjà remarqué la présence d’importants bancs de poissons qui se tiennent dans les ports de plaisance, et plus particulièrement sous les bateaux. Il s’agit de mulets, aussi appelés muges, et ces poissons, bons combattants, sont surtout très tatillons. Une technique ancestrale a néanmoins fait ses preuves et permet chaque saison de faire son quota de poissons. Sur la ligne d’une canne à lancer de 2m70-3m (une canne à leurres medium fera bien l’affaire, même dans des tailles inférieures), fixez un buldo entre 10 et 30 grammes, selon les distances de pêche que vous souhaitez atteindre. Ajoutez une bas-de-ligne d’une longueur comprise entre 1m et 1m50. Raccordez-le à une cuiller à mulet, spécialement conçue pour ce type de pêche. Il s’agit d’une cuiller équipé d’un hameçon simple, fixé par une pointe de fluorocarbone de cinq centimètres derrière la palette. Equipez l’hameçon d’un vers demi-dure coupé non loin de l’extrémité pour éviter les touches manquées, et le tour est joué, ou presque. Côté animation, c’est simple : il vous suffit d’effectuer de longs lancers et de ramener la ligne très lentement. La cuiller tourne alors, ce qui attise la curiosité du mulet, que l’appât naturel présent sur l’hameçon finit de convaincre. Et c’est la touche !

Le matériel :

https://www.integralpeche.fr/shop/jig-a-lancer-et-cuillers/1024#/dfclassic/query=cuiller%20mulet&query_name=match_and

https://www.integralpeche.fr/shop/jig-a-lancer-et-cuillers/1024#/dfclassic/query=buldo&query_name=match_and

La carpe au pain surface

On part côté terres, avec une pêche d’eau douce bien sympathique. L’été, les carpes sortent de frai et sont assez actives en journée, surtout en surface, où il n’est pas rare de les apercevoir en maraude. Cherchez-les dans les nénuphars des étangs et dans les queues de courants oxygénés des rivières. Eloignez-vous des canards. La technique est d’une simplicité enfantine, donne des résultats terribles et est particulièrement excitante, car il s’agit d’une pêche à vue. Repérez les carpes, où même l’activité d’autres poissons en surface type chevesnes ou gardons. Les carpes ne sont jamais bien loin et seront attirées par l’activité sur le coup. Côté matériel, soit canne carpe classique, soit ensemble leurre medium. Si la zone de pêche est éloignée du bord, un petit buldo transparent permettra de propulser votre hameçon. Si vous pêchez près de vous, l’hameçon seul et le poids de l’appât suffiront. L’hameçon justement, sera de taille 4 ou 6 et renforcé. Côté appât, pensez à passer à la boulangerie avant de partir en pêche : deux belles baguettes pas trop cuites et c’est parti. Accrochez un joli morceau de pain par la croute et lancez sur le spot. Amorcez le spot tout autour de votre appât, avec d’autres morceaux de tailles variées. Quand vous verrez les carpes commencer à tourner autour du coup, à gober les autres morceaux et à se rapprocher de celui callé sur l’hameçon, vous comprendrez l’adrénaline que procure cette technique. Vous voyez le poisson aspirer le pain, attendez deux secondes en laissant partir la ligne. Ferrez !

Carpe, Poisson, L'Eau, Nager, Pied, Ouvert, Des Animaux

La pêche du chevesne à la mure

Encore une technique d’eau douce, une pêche à vue et qui procure de superbes sensations. Partez le long d’un canal ou d’une jolie rivière. Guettez les grappes de ronces et les muriers dont les branches surplombent l’eau. Observez la surface. Vous voyez ces masses sombres qui font des rondes ? Je vous présente les chevesnes, ces poissons omnivores qui l’été attendent que des baies et des mures leur tombent dans la gueule ! Vous pouvez satisfaire leurs attentes. En échange, ils vous promettent un beau combat. Ici, une canne light suffit. Cueillez quelques mures et eschez en une sur un hameçon 6 ou 8 par sa partie centrale la plus solide. Lancez avec précision sous les arbres. Laissez couler. Observez votre fil. Il se décale. Ferrez ! Attention : le chevesne est un poisson extrêmement méfiant. Si vous le voyez, il y a de fortes chances que lui aussi vous observe. Une approche discrète et une bonne paire de polarisantes sont la clé de la réussite.

Bel été au bord de l’eau 🙂

La pêche du bord en mer Méditerranée

Mis en avant

Avec le mois de mai, le mois des ponts, heureux d’être déconfiné, vous profitez d’un long week-end au bord de la grande bleue.  A cette occasion, vous avez emporté une canne ou deux, avec la ferme volonté de sortir du poisson. Mais, plus habitué à l’eau douce qu’à sa cousine salée, vous ne savez pas par quel bout prendre le problème pour tirer votre épingle du jeu ! Pas de panique : la team Intégral Pêche vous donne quelques conseils pour une partie de pêche réussie ! Passage en revue des techniques de pêche en mer du bord.

L'Homme, Fisher, Plage, Sable, Ondes, Pêcheur, De Pêche

Les techniques de pêche en bord de mer

La pêche au flotteur

Habituellement appréciée en eau douce, la pêche au flotteur est également possible en bord de mer. Les lieux tels que les ports ou le long des quais sont à privilégier pour leurs eaux calmes. Idéale pour les débutants, la pêche au flotteur ne nécessite pas trop de matériel. Vous pouvez choisir une canne à coup télescopique ou opter pour l’ensemble canne + moulinet au posé en laissant le flotteur dériver dans l’eau. Si vous souhaitez pêcher de gros poissons, privilégiez un bas de ligne en 30/100. Un fil de 35/100 sera parfait pour votre corps de ligne.

La pêche au posé

Contrairement aux idées reçues, la pêche au posé est accessible aux débutants. En bord de mer cette technique est très appréciée des pêcheurs réguliers. Munissez-vous d’une canne longue de 3 à 4 mètres. Calez-la à l’aide d’une pique ou d’un support de canne. Si vous souhaitez pêcher des sparidés, on vous conseille des hameçons ronds et « fort de fer » pour résister aux mâchoires puissantes de ces poissons. Notez aussi que la longueur du bas de ligne peut varier de 1 à 1,5m pour rester discret.

La pêche en surfcasting

Cette pêche nécessite un peu d’entraînements ! Pratiquée le long de la plage elle offre de superbes sensations. L’équipement est constitué d’une canne longue (4 à 5 mètres), et des piques. En Mer Méditerranée l’équipement est light, le poids utilisé est de 60-120 grammes.

La pêche aux leurres

Depuis le bord de mer, la pêche aux leurres consiste à lancer et ramener des leurres. Pour cette technique de pêche, on vous conseille des cannes entre 2,40 et 3m de long. Ainsi, vous pourrez lancer suffisamment loin vos leurres. N’oubliez pas votre moulinet en privilégiant une taille 3000.

Notre astuce : utilisez une tresse pour contrôler vos leurres et obtenir une meilleure détection des touches.

Le rockfishing

Le rockfishing est une autre technique de la pêche aux leurres. Pour encore plus de discrétion le matériel utilisé est ultra léger : des cannes au long scion, des leurres miniatures, tresse fine, taille du moulinet entre 1000 et 2000.

Les poissons à pêcher en Méditerranée

Pour le plus grand bonheur des pêcheurs, il y a de nombreux poissons en Mer Méditerranée. Parmi les plus connus, on retrouve :

  • Blades
  • Bogues
  • Castagnoles
  • Dorade
  • Rascassess
  • Girelles
  • Gobies
  • Poisson lézard
  • Bar ou loup
  • Mandoules
  • Marbrés
  • Muge lippu
  • Sars
  • Pagres
  • Pataclets
  • Saint-Pierre
  • Sardines
  • Bonites

Pêche en bord de mer : les appâts les plus utilisés

Les appâts diffèrent en fonction de la technique de pêche de bord de mer choisie.

Pour la pêche au flotteur, vous avez le choix : dure, demi-dure, crevette, crabe ou encore petits poissons comme un lançon. A savoir, les poissons de mer ont souvent une grosse gueule, n’hésitez pas à proposer de grosse bouchée.

Pour la pêche au posé, vous pouvez utiliser des appâts de toutes sortes : crabes, vers marins, ou des moules, pour attirer les dorades royales notamment.

Pour la pêche en surfcasting, de nombreux appâts sont efficaces. En fonction de ce que vous souhaitez pêcher, les appâts seront différents. Vous pouvez choisir des vers, des petits poissons comme le lançon ou l’éperlan, des pieuvres des seiches ou encore des calmars.

Pour la pêche aux leurres, privilégiez un leurre souple type shad, un poisson nageur, ou encore une cuillère.

Et pour le rockfishing, les leurres miniatures fonctionnent très bien. Misez sur des petits leurres souples type Shad ou Delalande.

Pêche du bord de mer : quelques règles de sécurité

Avant de commencer votre partie de pêche, renseignez-vous sur la météo du jour et l’état de la mer. Soyez également vigilants face aux vagues. En bord de mer, ces dernières sont particulièrement violentes et peuvent frapper la côte entre 3 et 4 mètres plus haut que la normale ! Attention aussi aux trous d’eau et aux baïnes qui peuvent faire dériver une personne à plusieurs centaines de mètres de l’endroit où elle est tombée… Mieux vaut pécher à plusieurs pour un maximum de sécurité, notamment la nuit. N’oubliez pas de vous équiper correctement : chaussures, vêtements chauds, waders, sans oublier les bouteilles d’eau pour vous hydrater.

Vous trouverez tous le matériel dont vous aurez besoin pour la pêche en bord de mer dans notre boutique en ligne. Bonne pêche !