Madaï, Inchiku et gros poissons

Mis en avant

Vous pratiquez la pêche des sparidés, des chapons, des pagres, et vous aimeriez augmenter la taille de vos captures ? Nous avons peut-être LA solution : changer de leurre ! Vous avez déjà tout essayé n’est-ce pas ? En êtes-vous bien certain ? Madaï, Inchiku, ça vous parle ? Non ? Allez, on vous en parle ici ! Et à vous les gros poissons des profondeurs.

Les origines

Pour des techniques toujours plus innovantes, on se tourne une fois encore vers le pays du soleil levant. Présents au Japon depuis des dizaines d’années et d’abord pensés pour la pêche artisanale, les Madaïs et les Inchikus se font de plus en plus présents dans les boîtes des pêcheurs de nos côtes, à la manière des désormais incontournables tenyas (https://www.integralpeche.fr/blog/quand-les-pagres-et-les-dorades-craquent-la-peche-au-tenya/) ! D’ailleurs comme ceux du silure à l’octopus, les pêcheurs de dorades au tenya ne devraient pas être dépaysés par ces nouvelles techniques.

Madaï, Inchiku, quelles différences ?

Si les poissons recherchés sont significativement les mêmes, ces leurres sont néanmoins bien différents. Si tous les deux ont pour objet d’imiter un céphalopode, Ils y parviennent de différentes manières. Ainsi, le Madaï pourrait être qualifié de « grand cousin » du tenya, en ce sens qu’il s’agit comme ce dernier d’une tête plombée à laquelle sont reliés deux hameçons indépendants. Viennent s’ajouter à l’ensemble des lanières colorées, qui lui confèrent une impression de mouvement dans l’eau.

Exemples de Madaï disponibles sur integralpeche.fr (https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-sakura-slider-sepia-madai-jig-65g/68460)

L’Inchiku a une tête plombée bien plus allongée, presque en pointe, et assez longue, qui compose bien la moitié du leurre (contre seulement un tiers pour le Madaï). Sa jupe est elle, constituée d’un octopus, imitant un petit céphalopode.

Exemples d’Inchiku disponibles sur integralpeche.fr

(https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-kerfil-flamingos-30g/68662)

Et en pratique ?

Le Madaï et l’Inchiku se pratiquent en embarcation, en verticale et en dérive. Côté animation, faire « rebondir » le leurre sur le fond assez lentement (les calamars et les poulpes, proies imitées, se déplacent assez lentement –sauf chasse- et avec des mouvements réguliers). De longues tirées doivent être suivies de relâchements contrôlés, doigt sur la bannière, les touches ayant le plus souvent lieu (comme dans beaucoup de pêches verticales) à la retombée. Attention, dans cette pêche, l’élément clé, c’est le sondeur ! Sans lui, impossible de détecter la présence des gros prédateurs dans les fonds rocheux, et pratiquer à l’aveugle s’annonce fastidieux.

Matériel nécessaire

Côté matériel, il faut être monté un minimum costaud. En effet, pour atteindre des profondeurs correctes, là où se trouvent les monstres ciblés, il est parfois nécessaire d’avoir recours à des leurres de plus d’une centaine de grammes. Indispensable même, lorsque la houle est importante, pour éviter que votre bannière ne prennent le courant, et que votre leurre n’atteigne jamais la profondeur souhaitée. Néanmoins, il est cruciale que votre canne conserve une certaine finesse, ce qui vous permettra de sentir les touches, par 20, 40, 60 mètres de fond ou bien plus encore. Une canne pour la pêche verticale en jigging sera toute indiquée. La Granwave Jigging (https://www.integralpeche.fr/fiche/canne-daiwa-grandwave-jigging/68888) de chez Daiwa répond d’ailleurs parfaitement à ces exigences de finesse et de puissance. Un moulinet en 4000 ou 5000 garni d’une tresse 18/100 ou 20/100 viendra compléter l’ensemble et une pointe de fluoro en 40 centièmes, le terminer.

La pêche des céphalopodes à la turlutte

Mis en avant

« Winter is coming » et les sèches ne vont pas tarder à débarquer sur nos côtes. Tous sur les digues ! La pêche des céphalopodes à la turlutte aussi appelée « eging » est une technique simple, qui séduira les leurristes par ses similitudes avec leur pratique et les pêcheurs amateurs par sa simplicité, lorsque les eaux côtières se refroidissent l’hiver venu.

Un peu de biologie

Les calamars, les sèches et les poulpes font parti de la grande famille des céphalopodes, qui compte à elle-seule plus de 300 espèces de mollusques ! Ils aiment arpenter les eaux fraiches des profondeurs comme des côtes rocheuses, et évoluent tant en banc (sèches, calamars) qu’en solitaire (poulpes). C’est au cœur de l’hiver, que vous aurez le plus de chances d’en capturer depuis la berge.

Pour ce faire, il faut nous tourner vers le pays du soleil levant et ses technologies de pointe en la matière. On parle ici d’« eging », aussi appelée en France « pêche à la turlutte » (c’est plus sexy !).

La turlutte, quèsaco ?

Est désigné comme turlutte, un leurre dur en forme de grosse crevette, équipé d’un « panier » d’hameçons dépourvus d’ardillons. Ce leurre imite une proie naturelle des céphalopodes, et son armement permet de garantir leur capture, en harponnant leurs tentacules qui s’enroulent autour.

Il existe deux grandes familles de turluttes : plombées ou non plombées.

La plombée des turluttes, bien souvent intégrée directement au corps du leurre, peut être ronde, virgule, pare-choc ou encore carrée. Les turluttes non plombées s’emploient le plus souvent en verticale depuis une embarcation, en chapelet de plusieurs modèles (une mitraillette de turluttes !), avec un lest au bout de la ligne. Sorte de montage drop-shot pour la sèche en somme !

Comme les céphalopodes aiment tout particulièrement chasser la nuit, le revêtement des turluttes, bien souvent en tissu pour favoriser leur saisie, est peint de couleurs flashes, en rose, en jaune, en orange fluo…

En bref, la turlutte est un leurre en forme de crevette fluo lesté ou non par un plomb.

De quoi se lancer : https://www.integralpeche.fr/shop/canne-eging/985#/dfclassic/query=turlutte&query_name=match_and

Quel matériel pour la turlutte ?

C’est un fait : la pêche des céphalopodes à la turlutte possède une multitude de points communs avec celle des carnassiers aux leurres. Aussi, du bord, une canne entre 2,40 et 2,70m d’une puissance de 10-30g équipée d’un moulinet de taille 2500-3000 et d’une tresse de 12 centièmes conviendra tout à fait. En bateau, la même chose, mais une canne un poil plus courte (2,00 à 2,40m).

Néanmoins, comme toujours, il existe du matériel bien spécifique, surtout en ce qui concerne les cannes, dont l’action très parabolique se distingue, pour faciliter l’animation, et l’auto-ferrage de ces partenaires aux tentacules fragiles.

Quelques modèles adaptés : https://www.integralpeche.fr/shop/canne-eging/985

L’animation, la clé de la réussite

« Bichi bachi », voilà la formule magique de la pêche à la turlutte !

Il s’agit d’une animation –vraiment- très saccadée, qu’on pourrait comparer à du jigging en plus violent.

Lancer votre turlutte.

Attendez qu’elle touche le fond ou qu’elle atteigne la profondeur souhaitée.

Donnez 3 grands coups de scions bien amples.

Moulinez quelques mètres.

Recommencez.

Les céphalopodes ont un tempérament agressif, et n’hésiteront pas à se jeter sur vos turluttes pour peu que vous les secouiez bien fort !

Le petit plus

Pour vous témoigner leur amour, ou l’expression de leur colère, les céphalopodes, en particulier les sèches, n’hésiteront pas à vous cracher toute leur encre au visage ! Pensez-y avant d’arborer vos habits du dimanche à la pêche…

5 leurres de surface incontournables pour la pêche du bar

Mis en avant

Il est 21h, les derniers rayons du soleil commencent à disparaitre, remplacés instantanément par les moustiques. Si ces démoniaques bêbêtes volantes se déchainent à la nuit tombée, une autre espèce, aquatique celle-ci, n’est pas en reste. Un « plouf », deux « ploufs », et ce sont des centaines de petits poissons qui éclatent à la surface de l’eau, poursuivis par les gueules ouvertes des bars/loups qui viennent s’en gaver le long des côtes, sur les herbiers ou au cœur des épis rocheux. Vous ne savez plus où donner de la tête, vos boites de leurres dégueulent de dizaines de leurres. Lequel équiper ? Dans la précipitation, comment ne pas se tromper et passer à côté de la frénésie d’un coup du soir, qui peut se révéler aussi intense que bref ? Dans cet article, nous avons sélectionné 5 leurres de surface qui ont fait leurs preuves lorsque les poissons sont actifs.

Image
De gauche à droite : Mousty, Asturie, Z-claw, Naja et Chihuahua

Z-claw, d’un Z qui veut dire Z-claw !

Son profil associé à un très bon équilibrage autorise les longs lancers même par vent de face, ce qui est un véritable atout quand on sait que les poissons éduqués se tiennent loin du bord. Particulièrement recommandé pour les prospections des larges étendues d’eau, son maniement en walking the dog fera monter à la surface les poissons les plus difficiles.

Sa nage : https://www.youtube.com/watch?v=4ZkOpk-vk8Q

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-zenith-z-claw-original-10-cm/49645

Chihuahua, tintintintintin

Au premier regard, le CHIHUAHUA ressemble à un stickbait tout ce qu’il y a de plus classique mais une fois dans l’eau, sa nage combinée à un système sonore performant font véritablement la différence. Croyez-le ou non, il n’est pas devenu célèbre du fait de la chanson du même nom ! Le Chihuahua  est depuis des années sûrement l’un des meilleurs leurres de surface pour pêcher le bar. Vous percevez les capacités exceptionnelles de ce leurre au premier lancer, vous serez immédiatement surpris par la distance à laquelle vous l’aurez propulsé. Le walking the dog du Chihuahua s’obtient facilement et fonctionne en récupération très lente à très rapide, les meilleurs résultats sont obtenus par mer calme mais il parvient à faire monter des poissons même par mer formée.

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-luna-bait-chihuahua-110/67656

Asturie, le missile longue portée

Grâce à sa forme étudiée en soufflerie, l’Asturie est peut être le leurre de surface qui se lance le plus loin. Il est donc particulièrement indiqué pour les pêches depuis le bord ou pour les pêches de prospection en bateau. Très facile à manier, il supporte des vitesses de récupération très rapides. Si la réputation de l’Asturie n’est plus à faire auprès des pêcheurs de bars, sachez que les perches, black bass et brochets réagissent également très bien à sa nage caractéristique. Un leurre que tous les pêcheurs du bord devraient avoir dans leur boîte.

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-xorus-asturie-150mm/67520

Mousty, l’arme lourde pour les poissons mordeurs

Les amateurs de pêches en surface animées apprécient de plus en plus le  stickbait Mousty à tel point qu’il est parfois difficile de s’en procurer ! L’arrivée de la nouvelle taille de 95 mm a également plu aux pêcheurs en eau douce qui ont pu faire de très belles pêches sur les bass et les perches. Les équipes Sakura ont concocté cette année une taille de 110 mm d’une extrême polyvalence…à ne pas rater !

Le modèle original de 125 mm est devenu un “must” pour les pêcheurs de loups qui retrouvent de belles sensations en surface. Conçus pour toutes les pêches où l’on souhaite un leurre qui bat le rappel à distance sur nos côtes ou en exotique (mer et eau douce – peacock bass), le Mousty s’est très vite imposé comme une nouvelle référence parmi les nombreux stickbaits du marché.

Sa nage : https://www.youtube.com/watch?v=7e0QnNLGCJI

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-stickbait-sakura-mousty-110f/70921

Naja, quand efficacité et simplicité

Les stickbaits Naja vous mettront en confiance dès le premier lancer tant leur animation est simple et efficace. 

Que vous soyez novice ou expérimenté, les faire zigzaguer, glisser, sauter ou plonger, est un véritable jeu d’enfant !

Parfaitement équilibrés et stables lors des lancers, ils fendent l’air et filent droit comme des fusées vers les postes les plus éloignés.

Grâce à un équilibrage minutieux, ils supportent tous types d’animations (walking the dog, long slide, etc.), mais excellent dans les nages nerveuses qui reproduisent à la perfection le comportement du poissonnet en fuite.

La nage : https://www.youtube.com/watch?v=PfO1Do91iA8

Le leurre : https://www.integralpeche.fr/fiche/leurre-stickbait-sakura-naja-105-mm/42329

Tous ces modèles sont d’excellents leurres de surface, et vous rapporteront à coup sûr du poisson les jours où ceux-ci chassent ! Et, ça tombe bien, cette semaine et jusqu’au 22 juillet 2021, ils sont tous en promotion sur www.integralpeche.fr. Coïncidence ? Je ne crois pas !

Les meilleurs appâts pour la pêche en mer

Mis en avant

Des appâts pour la pêche en mer, il en existe des dizaines de sortes. Entre les vers, les crustacés, les coquillages, les céphalopodes et même les poissons, difficile de s’y retrouver. Si tous ont prouvé leur efficacité, certains se démarquent plus que d’autres selon les conditions de pêche, les poissons recherchés et que l’on pratique du bord ou en bateau. Petit palmarès des appâts d’eau salée répartis dans différentes catégories.

Le plus populaire : le vers américain

C’est le best-seller incontesté chez les détaillants de pêche. Et ce n’est pas son accent british qui fait son succès. Sa célébrité méritée, il la doit à une combinaison de facteurs qui font de lui un appât complet, le vers ultime ! Il est résistant, polyvalent, facile à conserver, et disponible toute l’année.

Utilisation : en surfcasting du bord  ou à soutenir en bateau, s’esche facilement avec une aiguille. 

Le plus résistant : le bibi

Celui qui tiendra le mieux et le plus longtemps à l’hameçon est incontestablement le bibi. Le bibi est un gros vers très solide qui, grâce à sa peau très dure, est extrêmement résistant une fois esché sur l’hameçon, et qui aura pour avantage de ne pas se déchirer. Autre atout du bibi, il sera difficile pour un petit poisson de s’en saisir et de partir avec comme c’est malheureusement parfois le cas pour les autres vers. Les daurades royales en sont friandes.

Utilisation : en surfcasting ou avec une canne à buscle plus sensible. Enfiler le bibi sur un hameçon daurade N°1, 0 ou 1/0 à l’aide d’une aiguille creuse pour ne pas l’abimer. Pour parfaire sa tenue et sa présentation, vous pouvez le ligaturer grâce à du fil soluble.

Mention honorable : le mourron de Bordeaux, véritable aimant à daurades, et qui lui aussi tient très bien à l’hameçon.

Le plus sélectif : le bibi

Le bibi est encore une fois à l’honneur. Sa taille et sa résistance lui assurent de n’être engamé que par des poissons de belle taille. Il sélectionne donc le gabarit des poissons, mais aussi bien souvent leur espèce : la daurade royale est le prédateur le plus vorace lorsqu’il s’agit de s’attaquer à un beau bibi bien présenté.

Mention honorable : le crabe. Comme le bibi, il aura tendance à sélectionner les daurades. Les grosses royales ont d’ailleurs un faible pour les petits crabes verts. Pour ne louper aucune touche, pensez au montage à deux hameçons !

Le plus polyvalent : demi-dure et dure rouge

Polyvalents, économiques et faciles d’utilisation, les demi-dures et les dures rouges sont les vers les plus abordables pour qui souhaite s’initier à la pêche et pour celui qui ne veut pas « se prendre la tête ». Chaque sortie avec ces appâts vous permettra –sauf exception- de faire du poisson. Du petit, du moyen et parfois du gros. En effet, peu sélectifs, ces vers pourraient bien séduire une belle daurade ou un joli loup. La demi-dure est d’ailleurs un appât que les pêcheurs au bouchon lumineux utilisent la nuit pour traquer le bar. Son emploi à la ligne flottante est optimale, car son efficacité redoutable ne souffre que de sa grande fragilité et le rend donc difficile à lancer loin.

Utilisation : sur un hameçon 4 à 8, monté sur une ligne avec un flotteur d’1 à 4 grammes.

Celui qui réserve le plus de surprises : la crevette

Qu’on l’utilise vivante ou morte, la crevette est un appât de choix, qui réserve bien des surprises à qui s’en sert. Il convient à toutes les techniques, et même si il est à la base destiné à la traque des daurades et des sars, les loups ne rechignent pas à s’en saisir lorsque qu’ils passent à côté. De même, les gros poissons comme le mérou et le denti en sont également friands. L’avantage de cet appât est qu’il existe en différentes tailles, de la petite crevette grise à la grosse gambas, et en cela, il peut être sélectif.

Utilisation : classique, à la ligne flottante, ou en surfcasting en prenant bien soin de la ligaturer sur la ligne. Plus récemment, une technique venue d’Asie s’impose dans l’hexagone, tant les résultats obtenus sont positifs : le tenya.

S’il n’y a pas de « meilleur appât », il existe néanmoins des appâts meilleurs que d’autres selon les conditions de pêche et les espèces recherchées. Le mieux reste de demander conseils à votre détaillant pour connaitre le pattern du moment !

La pêche du thon en Méditerranée : règlementation et techniques

Mis en avant

Calme plat. Silence total. Le soleil qui frappe l’eau et en réchauffe la surface. Des mouettes et autres oiseaux marins perchées sur les massifs rocheux de la côte. Le bateau qui dérive tranquillement, les leurres qui pendent le long des cannes, attendant impatiemment le signal, le pêcheur qui patiente et scrute l’horizon d’un air inquiet. Quand, tout à coup, les oiseaux s’envolent vers l’eau, qui commence à bouillonner. Les embarcations les suivent avec une hâte non dissimulée. Panique en mer, les thons sont là ! Le popper est jeté avec précipitation dans la nuée sauvage. Un « pop », deux « pop », boom, poisson ! Véritable source d’adrénaline, la pêche du thon réserve bien des émotions à qui veut la pratiquer. Mais avant de se lancer, voici quelques éléments à connaitre.

Un point sur la législation

Pêcheur de thon, il vous faut connaitre quelques éléments de législation, qui vous permettront de pratiquer dans les règles. Car attention, tout manquement peut coûter cher, très cher. La transgression de ces règles peut d’ailleurs être sanctionnée d’une amende de plus de 22 000€, à laquelle s’ajoute la confiscation du matériel et du bateau… Ca vaut le coup de se pencher sur la législation n’est-ce pas ?

Il faut alors différencier les deux types de pratique que représentent le no-kill et la capture.

Le no-kill

La période du no-kill, qui consiste à gracier sa prise, débute pour 2021 le 1er juin et se poursuit jusqu’au 15 novembre. Pour éviter toute méprise quant à l’intention du pêcheur, il est interdit de remonter sa prise à bord du bateau, le thon devant être décroché dans l’eau. Tout le monde peut pêcher le thon en no-kill durant sa période d’ouverture dans la mesure où une demande a été adressée à la direction interrégionale de la mer compétente pour la région où est immatriculé le navire.

La capture

Deux périodes de captures permettent le prélèvement de certains poissons pêchés : du 3 juillet au 29 août 2021, et du 13 septembre au 1er octobre 2021.

Attention : pour pouvoir sortir un thon de l’eau et ramener votre poisson au port, vous êtes obligé de posséder une bague de marquage. Pour l’obtenir, rapprochez-vous des clubs de pêche au thon, nombreux sur la côte méditerranéenne. La bague doit être posée sur la nageoire caudale du poisson et la date de capture doit être précisée dessus.
C’est cet élément qui permettra d’attester de la légalité de votre prélèvement lors d’un éventuel contrôle. Enfin, pensez à déclarer votre prise via le formulaire cerfa disponible en ligne à l’adresse https://www.formulaires.service-public.fr/gf/cerfa_14938.do. Attention : la taille légale de capture du thon est fixée à 30 kg ou à 115 cm.

Les deux techniques phares de la pêche au thon

Le broumé

Pour caricaturer, la pêche au broumé est l’équivalent de la pêche du gardon au coup, mais en mer et pour le thon. Une sorte de pêche au feeder à une échelle toute autre ! Il s’agit de réaliser un amorçage massif, que le bateau soit encré ou en dérive. Il existe des dizaines de recettes, certaines ancestrales, mais la base demeure souvent la même : de la sardine, du maquereau et beaucoup d’huile de poisson. La philosophie de cette pêche est de guider le thon jusqu’à votre appât, à l’aide de cette amorce typique. Et pour bien l’orienter, on ne lésine pas sur la quantité, avec en moyenne 20 à 30 kilos utilisés par sortie. Rassurez-vous, du broumé tout fait, il en existe à la vente : https://www.integralpeche.fr/shop/amorce-mer-strouille/1178. Et sinon, vous pouvez toujours élaborer votre propre recette, que vous pourrez ensuite diffuser lentement dans l’eau à l’aide d’amorçoirs spécifiques : https://www.integralpeche.fr/shop/broyeurs-et-accessoires-d-amorcage/998.

Placez ensuite votre vif (sardine ou maquereau) dans le sillage de votre amorçoir. Laissez la magie opérer… ferez fort à la touche !

Côté montage, utilisez un flotteur coulissant, qui vous permettra de faire évoluer votre vif à des profondeurs pouvant varier de 20 à 100 mètres. Les hameçons doivent être costauds, très costauds : https://www.integralpeche.fr/shop/hamecon-simple-gros-poissons/813.

Comme la canne et le moulinet d’ailleurs : https://www.integralpeche.fr/shop/canne-peche-au-broume/997.

La pêche sur chasses

Quand les thons sont actifs, on a vite fait de le savoir. Suivez le bruit, suivez les oiseaux. Poisson qui préfère se tenir dans les grands fonds, le thon aime néanmoins chasser ses proies à la surface, et y déclencher une frénésie d’une rare violence. Il faut alors vous précipiter : la « chasse » peut durer quelques minutes, comme s’étendre sur plusieurs heures, et se déplacer au large, poursuivie par les nombreux bateaux de pêche.

Une fois à proximité de la chasse, essayez de prévoir votre dérive de manière à arriver naturellement sur les poissons. Coupez alors votre moteur et dégainer vos cannes à leurres. Balancez vos poppers, vos stickbaits et vos jigs dans la mêlée. Commencez par une animation brutale, avant de ralentir la nage de vos leurres si les poissons se montrent tatillons. De nombreux leurres existent à cet effet : https://www.integralpeche.fr/shop/leurre-peche-exotique-et-thon/811. A vous de choisir vos armes !

La canne devra être plus longue que celle utilisée pour le broumé, et mesurer plus de deux mètres pour pouvoir propulser des leurres assez loin. Une plage de puissance comprise entre 30 et 150 grammes sera parfaite. https://www.integralpeche.fr/shop/canne-lancer-gros-poissons/809

Un moulinet spinning de taille 8000 à 14000 viendra compléter l’ensemble : https://www.integralpeche.fr/shop/moulinet-gros-poissons/810.

Vous savez tout, à vous de choisir votre technique. Tenir un thon au bout de sa canne est une pratique qui tranche avec tout ce que vous avez connu jusqu’ici. Malgré toute la violence et parfois même le traumatisme que vous réserve le combat, essayer la pêche au thon, c’est ne plus pouvoir s’en passer. On vous aura prévenu !

Pêche d’été : 3 techniques ludiques qui cartonnent !

Mis en avant

Ah l’été, les oiseaux qui chantent, les terrasses qui se remplissent, les grandes vacances aussi.  Ah l’été, les marées humaines sur la plage, les marcels et les coups de soleil sur les épaules. L’été, c’est souvent le moment de l’année où l’on a le plus de temps pour pêcher, grandes vacances obligent. Si c’est bien votre cas, c’est aussi celui de nombreux autres pêcheurs qui pratiquent toute l’année, et de jeunes padawans qui découvrent la pratique sur leur lieu de congés.  L’été, c’est à la fois une période d’une richesse halieutique incroyable, l’époque de l’année –avec le printemps bien sûr- où vous aurez le plus l’occasion de voir du poisson, et à la fois la période où vous ne serez presque jamais seul au bord de l’eau, et où souvent la canicule s’invite et l’air devient irrespirable, pour le pêcheur comme pour le poisson. Alors, comment tirer son épingle du jeu et faire du fish ? On fait le point sur 3 techniques amusantes qui vous feront à coup sûr prendre du poisson.

Quelques règles de pêche estivale

L’été, il s’agit de s’adapter. En eau douce comme en mer, les spots de pêche correspondent bien souvent à des spots de baignades… L’été, à moins de marcher longtemps, très longtemps, vous ne serez que très rarement seul au bord de l’eau. Deux coups s’offrent tout de même à vous, si vous aspirez à plus de tranquillité : celui du matin et celui du soir. Entre 6h et 9h et 19h et 22h, c’est d’ailleurs là que les poissons sont les plus actifs. Vous le verrez d’ailleurs aux nombreuses chasses que l’on peut observer au lever du jour ou à la tombée de la nuit. Gare aux moustiques !

Mais rassurez-vous, en journée l’été, il est tout à fait possible de faire du poisson. Petit rappel des règles de sécurité : pensez à bien vous couvrir (vêtement UV particulièrement indiqué) et à vous hydrater, un coup de chaud est vite arrivé. Le plus possible, privilégiez les postes à l’ombre. Alors, si vous trouvez un endroit à peu près tranquille en pleine journée, voici 3 techniques très ludiques et qui ne nécessitent pas un matériel incroyablement complexe.

La pêche du mulet/muge à la cuiller

Pour de nombreux chanceux, été rime souvent avec bord de mer. Alors c’est tout naturellement par une technique d’eau salée que nous allons commencer : la pêche du mulet ou muge à la cuiller.

Vous avez sans doute déjà remarqué la présence d’importants bancs de poissons qui se tiennent dans les ports de plaisance, et plus particulièrement sous les bateaux. Il s’agit de mulets, aussi appelés muges, et ces poissons, bons combattants, sont surtout très tatillons. Une technique ancestrale a néanmoins fait ses preuves et permet chaque saison de faire son quota de poissons. Sur la ligne d’une canne à lancer de 2m70-3m (une canne à leurres medium fera bien l’affaire, même dans des tailles inférieures), fixez un buldo entre 10 et 30 grammes, selon les distances de pêche que vous souhaitez atteindre. Ajoutez une bas-de-ligne d’une longueur comprise entre 1m et 1m50. Raccordez-le à une cuiller à mulet, spécialement conçue pour ce type de pêche. Il s’agit d’une cuiller équipé d’un hameçon simple, fixé par une pointe de fluorocarbone de cinq centimètres derrière la palette. Equipez l’hameçon d’un vers demi-dure coupé non loin de l’extrémité pour éviter les touches manquées, et le tour est joué, ou presque. Côté animation, c’est simple : il vous suffit d’effectuer de longs lancers et de ramener la ligne très lentement. La cuiller tourne alors, ce qui attise la curiosité du mulet, que l’appât naturel présent sur l’hameçon finit de convaincre. Et c’est la touche !

Le matériel :

https://www.integralpeche.fr/shop/jig-a-lancer-et-cuillers/1024#/dfclassic/query=cuiller%20mulet&query_name=match_and

https://www.integralpeche.fr/shop/jig-a-lancer-et-cuillers/1024#/dfclassic/query=buldo&query_name=match_and

La carpe au pain surface

On part côté terres, avec une pêche d’eau douce bien sympathique. L’été, les carpes sortent de frai et sont assez actives en journée, surtout en surface, où il n’est pas rare de les apercevoir en maraude. Cherchez-les dans les nénuphars des étangs et dans les queues de courants oxygénés des rivières. Eloignez-vous des canards. La technique est d’une simplicité enfantine, donne des résultats terribles et est particulièrement excitante, car il s’agit d’une pêche à vue. Repérez les carpes, où même l’activité d’autres poissons en surface type chevesnes ou gardons. Les carpes ne sont jamais bien loin et seront attirées par l’activité sur le coup. Côté matériel, soit canne carpe classique, soit ensemble leurre medium. Si la zone de pêche est éloignée du bord, un petit buldo transparent permettra de propulser votre hameçon. Si vous pêchez près de vous, l’hameçon seul et le poids de l’appât suffiront. L’hameçon justement, sera de taille 4 ou 6 et renforcé. Côté appât, pensez à passer à la boulangerie avant de partir en pêche : deux belles baguettes pas trop cuites et c’est parti. Accrochez un joli morceau de pain par la croute et lancez sur le spot. Amorcez le spot tout autour de votre appât, avec d’autres morceaux de tailles variées. Quand vous verrez les carpes commencer à tourner autour du coup, à gober les autres morceaux et à se rapprocher de celui callé sur l’hameçon, vous comprendrez l’adrénaline que procure cette technique. Vous voyez le poisson aspirer le pain, attendez deux secondes en laissant partir la ligne. Ferrez !

Carpe, Poisson, L'Eau, Nager, Pied, Ouvert, Des Animaux

La pêche du chevesne à la mure

Encore une technique d’eau douce, une pêche à vue et qui procure de superbes sensations. Partez le long d’un canal ou d’une jolie rivière. Guettez les grappes de ronces et les muriers dont les branches surplombent l’eau. Observez la surface. Vous voyez ces masses sombres qui font des rondes ? Je vous présente les chevesnes, ces poissons omnivores qui l’été attendent que des baies et des mures leur tombent dans la gueule ! Vous pouvez satisfaire leurs attentes. En échange, ils vous promettent un beau combat. Ici, une canne light suffit. Cueillez quelques mures et eschez en une sur un hameçon 6 ou 8 par sa partie centrale la plus solide. Lancez avec précision sous les arbres. Laissez couler. Observez votre fil. Il se décale. Ferrez ! Attention : le chevesne est un poisson extrêmement méfiant. Si vous le voyez, il y a de fortes chances que lui aussi vous observe. Une approche discrète et une bonne paire de polarisantes sont la clé de la réussite.

Bel été au bord de l’eau 🙂

La pêche du bord en mer Méditerranée

Mis en avant

Avec le mois de mai, le mois des ponts, heureux d’être déconfiné, vous profitez d’un long week-end au bord de la grande bleue.  A cette occasion, vous avez emporté une canne ou deux, avec la ferme volonté de sortir du poisson. Mais, plus habitué à l’eau douce qu’à sa cousine salée, vous ne savez pas par quel bout prendre le problème pour tirer votre épingle du jeu ! Pas de panique : la team Intégral Pêche vous donne quelques conseils pour une partie de pêche réussie ! Passage en revue des techniques de pêche en mer du bord.

L'Homme, Fisher, Plage, Sable, Ondes, Pêcheur, De Pêche

Les techniques de pêche en bord de mer

La pêche au flotteur

Habituellement appréciée en eau douce, la pêche au flotteur est également possible en bord de mer. Les lieux tels que les ports ou le long des quais sont à privilégier pour leurs eaux calmes. Idéale pour les débutants, la pêche au flotteur ne nécessite pas trop de matériel. Vous pouvez choisir une canne à coup télescopique ou opter pour l’ensemble canne + moulinet au posé en laissant le flotteur dériver dans l’eau. Si vous souhaitez pêcher de gros poissons, privilégiez un bas de ligne en 30/100. Un fil de 35/100 sera parfait pour votre corps de ligne.

La pêche au posé

Contrairement aux idées reçues, la pêche au posé est accessible aux débutants. En bord de mer cette technique est très appréciée des pêcheurs réguliers. Munissez-vous d’une canne longue de 3 à 4 mètres. Calez-la à l’aide d’une pique ou d’un support de canne. Si vous souhaitez pêcher des sparidés, on vous conseille des hameçons ronds et « fort de fer » pour résister aux mâchoires puissantes de ces poissons. Notez aussi que la longueur du bas de ligne peut varier de 1 à 1,5m pour rester discret.

La pêche en surfcasting

Cette pêche nécessite un peu d’entraînements ! Pratiquée le long de la plage elle offre de superbes sensations. L’équipement est constitué d’une canne longue (4 à 5 mètres), et des piques. En Mer Méditerranée l’équipement est light, le poids utilisé est de 60-120 grammes.

La pêche aux leurres

Depuis le bord de mer, la pêche aux leurres consiste à lancer et ramener des leurres. Pour cette technique de pêche, on vous conseille des cannes entre 2,40 et 3m de long. Ainsi, vous pourrez lancer suffisamment loin vos leurres. N’oubliez pas votre moulinet en privilégiant une taille 3000.

Notre astuce : utilisez une tresse pour contrôler vos leurres et obtenir une meilleure détection des touches.

Le rockfishing

Le rockfishing est une autre technique de la pêche aux leurres. Pour encore plus de discrétion le matériel utilisé est ultra léger : des cannes au long scion, des leurres miniatures, tresse fine, taille du moulinet entre 1000 et 2000.

Les poissons à pêcher en Méditerranée

Pour le plus grand bonheur des pêcheurs, il y a de nombreux poissons en Mer Méditerranée. Parmi les plus connus, on retrouve :

  • Blades
  • Bogues
  • Castagnoles
  • Dorade
  • Rascassess
  • Girelles
  • Gobies
  • Poisson lézard
  • Bar ou loup
  • Mandoules
  • Marbrés
  • Muge lippu
  • Sars
  • Pagres
  • Pataclets
  • Saint-Pierre
  • Sardines
  • Bonites

Pêche en bord de mer : les appâts les plus utilisés

Les appâts diffèrent en fonction de la technique de pêche de bord de mer choisie.

Pour la pêche au flotteur, vous avez le choix : dure, demi-dure, crevette, crabe ou encore petits poissons comme un lançon. A savoir, les poissons de mer ont souvent une grosse gueule, n’hésitez pas à proposer de grosse bouchée.

Pour la pêche au posé, vous pouvez utiliser des appâts de toutes sortes : crabes, vers marins, ou des moules, pour attirer les dorades royales notamment.

Pour la pêche en surfcasting, de nombreux appâts sont efficaces. En fonction de ce que vous souhaitez pêcher, les appâts seront différents. Vous pouvez choisir des vers, des petits poissons comme le lançon ou l’éperlan, des pieuvres des seiches ou encore des calmars.

Pour la pêche aux leurres, privilégiez un leurre souple type shad, un poisson nageur, ou encore une cuillère.

Et pour le rockfishing, les leurres miniatures fonctionnent très bien. Misez sur des petits leurres souples type Shad ou Delalande.

Pêche du bord de mer : quelques règles de sécurité

Avant de commencer votre partie de pêche, renseignez-vous sur la météo du jour et l’état de la mer. Soyez également vigilants face aux vagues. En bord de mer, ces dernières sont particulièrement violentes et peuvent frapper la côte entre 3 et 4 mètres plus haut que la normale ! Attention aussi aux trous d’eau et aux baïnes qui peuvent faire dériver une personne à plusieurs centaines de mètres de l’endroit où elle est tombée… Mieux vaut pécher à plusieurs pour un maximum de sécurité, notamment la nuit. N’oubliez pas de vous équiper correctement : chaussures, vêtements chauds, waders, sans oublier les bouteilles d’eau pour vous hydrater.

Vous trouverez tous le matériel dont vous aurez besoin pour la pêche en bord de mer dans notre boutique en ligne. Bonne pêche !

Parole d’expert #1 Franck Mederres, guide de pêche à Port-Saint-Louis du Rhône

Mis en avant

Pour ce premier numéro de « Parole d’expert », nous avons voulu en savoir plus sur le métier de guide de pêche. Nous avons donc rencontré Franck Medderes, guide fraichement installé à Port-Saint-Louis du Rhône, et qui nous a fait l’amabilité de répondre à nos questions.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?         

Je m’appelle Franck Mederres, j’ai grandi et toujours vécu dans le sud de la France à Bellegarde (30). Titulaire d’un BPJEPS Moniteur Guide de Pêche et de l’UCC Mer, je suis passionné de pêche et du milieu aquatique marin depuis toujours.

Pourquoi as-tu voulu devenir guide de pêche ?

J’ai décidé après plus de 35 années passées dans l’industrie pétrochimique en tant que soudeur de mettre entre parenthèses cette activité et de proposer mes services  comme moniteur guide de pêche certifié en mer Méditerranée, afin de m’épanouir dans un métier-passion !

Parles-nous de ta société, Méditerranée Sport Fishing.

Suite à l’obtention de ma carte professionnelle d’éducateur sportif décernée par Jeunesse et Sport,  j’ai créé mon entreprise en mars 2021. Même si j’avais plusieurs noms en tête, j’ai  choisi celui de « Méditerranée Sport Fishing », qui définit le mieux  ce que je voulais proposer en matière de guidage. La pêche sportive des grands poissons marins comme le thon rouge me fascine depuis toujours, et c’est pour cette raison que je me suis lancé dans cette nouvelle aventure humaine, et que je propose désormais mes services en tant que guide, dans le but également de susciter de nouvelles passions. Même si j’ai un amour tout particulier pour la pêche du thon, d’autres pélagiques et diverses espèces sont proposés lors de mes guidages : « Qui peut le plus peut le moins ! » . Je propose de pêcher des zones que je connais très bien : vous me trouverez la majeure partie du temps au large de Port-Saint-Louis du Rhône, là où j’accueille d’ailleurs les pêcheurs-stagiaires.

Comment se déroule une journée de guidage type ?

Une journée de pêche dure en moyenne 9h, ce qui permet notamment de découvrir plusieurs techniques et d’adapter la pêche aux conditions du jour pour toucher du poisson. En fonction de l’espèce recherchée, les journées de pêche sont différentes, et les spots prospectés varient (pleine mer, épaves, côtes rocheuses…). L’ensemble du matériel haut-de-gamme est mis à disposition des pêcheurs. Avant chaque sortie, je briefe les pêcheurs sur la tenue à adopter (attention aux coups de soleil !), et je leur conseille des vêtements adaptés (anti UV si possible, lunettes polarisantes…). Chaque sortie est unique !

A qui s’adressent ces journées ?

A tous les publics, aux débutants comme aux confirmés. J’aurai à cœur de mettre à l’aise les novices et d’initier les plus expérimentés à de nouvelles techniques de pêche. Toutes les tranches d’âges sont les bienvenues à bord, et je saurai adapter la pratique et l’espèce recherchée pour les enfants notamment, dont la force physique sera parfois limite pour se mesurer à un gros thon !

Quels poissons peuvent être recherchés ?

Tous les poissons de Méditerranée pourront être recherchés en fonction des saisons : loups, tassergals, liches, thons rouges, bonites et bonitous, thonines, et tous les poissons de fond comme le pagre, le denti, le pageot, le chapon… Selon vos envies et les poissons en présence, nous pourrons traquer telle ou telle espèce, mais aussi séquencer la journée pour varier les prises.

Quelles techniques proposes-tu ?

  • Pêche du thon au broumé ou sur chasse avec différents leurres
  • Pêche du loup et du tassergal aux leurres 
  • Pêche de la liche aux appâts naturels en dérive et aux leurres dans l’embouchure du Rhône
  • Pêche des sparidés en verticale avec du matériel électronique dernier cri

Un souvenir de pêche à partager ?

Pêche du thon au broumé, septembre 2020, des conditions météo et marine exceptionnelles, une Méditerranée turquoise, d’une rare clarté : on pouvait voir le broumé descendre et observer les thons engloutir les sardines puis revenir dès que le menu était resservi. Un moment magique et privilégié avec plusieurs beaux spécimens sortis ce jour-là.

Comment peut-on te contacter ?

En espérant que cela vous a donné envie d’embarquer sur le Gardian2, vous pouvez me contacter au 06 64 26 38 31 ou via mon site web : https://xn--mditerrane-sport-fishing-bfci.com/.

Pêche à pied : conseils et réglementation

peche a pied

Ramasser des coquillages, fruits de mer et autres crustacées est une activité agréable à pratiquer en bord de mer, durant les vacances d’été. Mais attention, comme toutes les pratiques de pêche, il existe des règles à respecter. On fait le point sur la réglementation et les bonnes pratiques à adopter en matière de pêche à pied.

Pêche à pied : une réglementation stricte

Pour protéger les mollusques et crustacés qui sont une ressource naturelle et préserver leur environnement naturel, une réglementation stricte est en place pour la pêche à pied. Elle est d’ailleurs relativement complexe, car les règles à respecter sont mises en place à plusieurs niveaux : national (codes, décrets et arrêtés ministériels), mais également préfectoral (préfectures départementales et régionales) et municipal (arrête municipaux).

Il est donc très important de toujours vous renseigner auprès des autorités maritimes locales pour connaître les règles applicables dans votre département ou lieu de pêche.

Où et quand pêcher à pied ?

La pêche à pied est une pratique qui s’inscrit dans celle de la pêche de loisir en mer. Ainsi, la pêche à pied peut s’exercer toute l’année, de jour comme de nuit. Exception faites de la pêche sous-marine qui est interdite entre le coucher et le lever du soleil.

A noter : la pratique de la pêche de loisir en mer n’est pas autorisée pendant la période de confinement.

Selon le site gouvernemental du service public, la pêche de loisir à pied doit se pratiquer uniquement sur le domaine public maritime et sur la partie des fleuves, rivières ou canaux où les eaux sont salées.

Les principales tailles réglementaires des captures

Respecter les tailles réglementaires des captures est essentiel pour permettre aux espèces de se reproduire et de grandir et ainsi de préserver de la ressource naturelle.

A noter : en fonction des régions, les tailles minimales de capture des différentes espèces, sont variables. Rendez-vous sur le site Légifrance pour connaître les règles fixées dans votre secteur de pêche.

Ici, nous donnerons les tailles minimales de capture autorisée en méditerranée :

  • Crevette rose du large : 2 cm (longueur céphalothoracique) ;
  • Homard : 30 cm (longueur totale) ;
  • Langoustes : 9 cm (longueur céphalothoracique) ;
  • Langoustine : 7 cm (longueur totale) ;
  • Coque/Henon : 2,7 cm ;
  • Coquille Saint-Jacques : 10 cm ;
  • Huître creuse et plate : 6 cm ;
  • Oursin pêché en mer : 5 cm (piquants exclus) ;
  • Palourde européenne : 3,5 cm ;
  • Palourdes (autres) : 3 cm ;
  • Praires : 2,5 cm ;
  • Tellines : 2,5 cm.

Et les quotas ?

Pour les quotas, vous devez vous renseignez-vous auprès de la mairie, des associations agréées, de la fédération de pêche ou des détaillants et vendeurs d’articles de pêche afin de connaître la réglementation en vigueur dans votre secteur de pêche.

A titre indicatif, en moyenne, il n’est pas possible de ramasser plus d’un ou deux kilogrammes d’une même espèce de crustacés ou mollusques par jour et par personne (le chiffre varie en fonction des espèces). Le quota global, quant à lui, est souvent limité à 5 kg de coquillages (toutes espèces confondu) par jour et par personne.

Quels sont les risques en cas de fraude ?

Si vous ne respectez pas la réglementation appliquée pour la pêche à pied dans votre secteur, vous pouvez être sanctionné par une amende pouvant aller jusqu’à 22 500 €. Des sanctions administratives peuvent également être prononcées, affirme le site du service public.

Les bonnes pratiques pour respecter le milieu et les ressources

Bien sûr, la pêche doit s’exercer dans le respect du milieu naturel et de la ressource. Ainsi, pour protéger l’environnement naturel des espèces :

  • Ne dégradez pas l’estran (il s’agit de la partie du littoral couverte à marée haute et découverte à marée basse) ;
  • Evitez de labourer le sable ou la vase et utilisez des outils adaptés pour chercher les coquillages (les outils utilisés peuvent eux aussi être soumis à une réglementation) ;
  • Replacez les roches après les avoir soulevées, pour garantir la vie des espèces qui s’y développent.

Enfin, pour protéger la ressource :

  • Pensez à vous équiper d’outils de mesure pour vérifier les tailles des mollusques et crustacés que vous pêchez ;
  • Relâchez les crustacés portant des œufs ;
  • Ne pêchez que ce que vous allez consommer dans le cadre familial en respectant les quantités maximales autorisées.

Sur notre site www.integralpeche.fr, vous trouverez les équipements dont vous avez besoin pour la pêche à pied.

Quel matériel pour la pêche en bord de mer ?

Pêche au flotteur, au posé, surfcasting, rockfishing… Il existe différentes techniques pour pêcher en bord de mer. Le matériel à utiliser dépend de ces techniques. Explications.

La pêche en bord de mer est plébiscitée par les pêcheurs qui habitent près de la mer ou qui y séjournent pour les vacances. Ce type de pêche a l’avantage de se pratiquer dans de nombreux spots (sur les ports, les digues, les côtes rocheuses ou encore depuis la plage). La pêche en bord de mer offre également un large choix de techniques de pêche. Parmi elles, on retrouve notamment la pêche au flotteur, au posé, le surfcasting ou encore le rockfishing… Découvrez quel type de matériel doit être utilisé en fonction de ces techniques de pêche en bord de mer.

Quel matériel utiliser pour la pêche au flotteur ?

La pêche au flotteur (aussi appelé pêche au bouchon) est une technique qui consiste à maintenir l’appât entre deux eaux en la soutenant sous un flotteur. Ce flotteur constitue également l’indicateur de touche. Il s’agit d’une technique de pêche adaptée à tous, qui peut se pratiquer dans différents lieux (digues, plages, ports…) et qui permet de pêcher une grande diversité de prises.

Elle se pratique avec une canne à coup (avec ou sans moulinet). Préférez une canne à pêche courte (de 2,5 à 4 mètres) si vous pêchez près du bord. Si vous pêchez plus loin, il vous faudra une plus grande canne. Pour ce type de pêche et selon le spot choisi, vous devez avoir un flotteur plus ou moins résistant au courant. Enfin, utilisez une ligne alliant discrétion et résistance. Par exemple, si vous souhaitez pêcher de gros poissons, privilégiez un bas de ligne en 30/100 et un fil de 35/100 pour votre corps de ligne.

Quel matériel pour la pêche au surfcasting ?

La pêche au surfcasting consiste à lancer sa ligne dans les vagues depuis la plage. Pour cette technique de pêche en bord de mer, préférez une longue canne, de 4 à 5 mètres. Elle doit être puissante et robuste pour permettre de lancer des plombs de deux cents grammes environ et des appâts volumineux. Sachez qu’il existe des cannes à pêche spécialement conçues pour le surfcasting : les cannes de surfcasting. Certaines sont à emboîtement, d’autres sont télescopiques. Les cannes télescopiques ont l’avantage de ne pas être encombrantes et d’offrir la possibilité de laisser vos lignes montées. Côté moulinet, privilégiez un moulinet spécial surfcasting avec une bobine de type « long cast ». Enfin, vous devrez également utiliser un support de canne. Cet accessoire permet de fixer la canne face à la mer. En fonction de votre budget et de vos besoins, utilisez un trépied ou une pique de surf.

A noter : en Méditerranée, où les vagues sont plus petites et le courant faible, les pêcheurs pratiquent plutôt le surfcasting léger (ou surf light). Cette technique a la particularité de se pratiquer avec du matériel moins puissant et beaucoup plus sensible.

Quel matériel utiliser pour la pêche à la calé ?

La pêche à la calée (ou au posé) est une pêche de fond, qui se pratique à la plombé. Les pêcheurs « calent » leur canne à pêche sur les rochers, sur une digue ou sur un port grâce à un piquet ou à un porte-canne. Souvent la canne est dans une position presque verticale, entre 45 et 90°. Cette technique est particulièrement efficace pour la pêche des carnassiers.

Côté matériel, utilisez une canne à anneaux de 3 à 4 mètres de long, munie d’un scion et équipée d’un moulinet standard. La canne doit être assez puissante pour supporter les lancés lourds. Le choix du poids du plomb dépend de la profondeur et du courant présent à l’endroit où vous pêchez. Le choix du nylon, lui, dépend du poisson recherché et du lieu de pêche. Celui-ci devra être discret tout en étant robuste. Pour le bas de ligne, préférez un fil en fluorocarbone.

Quel matériel pour le rock-fishing ?

Le rock-fishing est une technique de pêche aux leurres qui se pratique en bord de mer dans les rochers, mais aussi sur les ports et les digues. Cette technique permet de traquer des petits carnassiers.

Elle nécessite un matériel ultra léger, qui permet de lancer des leurres souples de 1 à 7 grammes. Pour cela, munissez-vous d’une canne à scion d’une longueur allant de 2 à 3 mètres et équipée d’un moulinet dont la taille est comprise entre 1000 et 2000. Le rock-fishing nécessite aussi un fil assez résistant à l’abrasion. Vous pouvez aussi utiliser de la tresse.

Pour plus d’informations ou conseils sur la pêche en bord de mer, n’hésitez pas à nous contacter. Aussi, rendez-vous sur notre site www.integralpeche.fr pour découvrir nos différents produits dédiés à la pêche en mer.