Le match nylon VS tresse : quand, comment, pourquoi ?

Mis en avant

On a tous (ou presque tous) cet ami (pénible, ne nous le cachons pas), leurriste de préférence, qui revient sans cesse à la charge, avec son « Ah ouais, tu pêches encore en nylon toi ? ». Plus qu’un débat Mélenchon-Zemmour, la question « plutôt nylon ou plutôt tresse » divise des pans entiers de la société (halieutique !). Si certaines bonnes âmes bien butées ont un avis bien tranché sur la question qui, -je cite- « se passe d’arguments », nous nous devons ici de rétablir l’équilibre des forces, et de faire le point sur les avantages de chaque fil, car oui, chacun en possède, n’en doutez plus !

Présentation des adversaires du jour

C’est comme pour tout ce qui nous en entoure : avant d’exister, quelqu’un y a pensé !

Un peu d’histoire donc. On trouve l’utilisation de « ligne » pour la pêche dans l’Antiquité, en Chine en -400. A l’époque, c’est le boyau de ver à soie qui a la côte.

Nous faisons un bond dans le temps pour nous retrouver 2000 ans plus tard, avec le dépôt d’un brevet sur la synthétisation de la fibre nylon, par le chimiste américain  le Dr Wallace, en 1935. Le nylon qui garnit nos bobines était né.

Ce n’est que bien plus tard, dans les années 1990 que la tresse, ce fil de pêche tressé composé de plusieurs filaments a fait son apparition. Le nylon est un monofilament, là où la tresse est constituée de 4, 8 voir 12 filaments.

Si la tresse est une innovation, le nylon était lui, une vraie révolution !

Le nylon, forces et faiblesses

S’il souffre aujourd’hui de la concurrence de son cousin tressé, le nylon a été pendant des décennies seul en scène (en Seine même !), et autant le dire, il a fait le job pendant toutes ces années.

De part sa composition, le nylon est un matériau élastique. Il rend donc la ligne bien souple, ce qui lui confère bien des avantages. Il vous permettra notamment d’éviter certaines décroches ou pire, certaines casses, en amortissant les coups de tête et les rushs des jolis poissons. Sur des leurres à fortes vibrations, le nylon vous permettra de ne pas les ressentir avec trop d’intensité dans la canne.

Résistant à l’abrasion, il sera votre allié dans les zones encombrées, où les rochers coupants n’auraient aucune pitié pour votre tresse, qui se retrouverait sectionnée en moins de deux !

Si cette résistance à l’abrasion tient du fait que le nylon, qui est donc un monofilament contrairement à la tresse, est un fil lisse, cette caractéristique lui permet aussi d’être plus facile d’emploi (chez les débutants notamment). Ainsi, un nylon sera notamment plus facile à nouer qu’une tresse.

Le nylon a une mémoire, ce qui a la longue va l’user, parfois déformer les bobines, et créer les fameuses perruques que tout le monde connait… Il sera donc nécessaire de le renouveler souvent, à chaque nouvelle saison.

La tresse et ses atouts

Si l’élasticité du nylon est une de ces qualités, l’inélasticité de la tresse l’est tout autant ! C’est cette inélasticité qui vous permettra notamment de « ressentir » le leurre, d’être en contact permanent avec lui, de ressentir chaque pierre, chaque fois qu’il touche le fond… Un must-have pour la pêche aux leurres souples notamment.

Ensuite, la solidité de la tresse par rapport au nylon est factuellement incontestable. A résistance égale, le diamètre et donc la raideur d’une tresse sera quasiment inférieure de moitié à ceux d’un bon vieux nylon. Par exemple, une tresse de 15/100 sera aussi résistante qu’un nylon de 30/100, soit 7-8 kg. Cet aspect de la tresse permet de pêcher fin, très fin, et de mieux ressentir les petits leurres. Cette finesse permet de lancer plus loin également, le poids du fil ne freinant pas le leurre.

Les tresses n’ont pas de mémoire (les étourdies !), et donc, elles ne vrillent pas contrairement au nylon !

Enfin, inutile de les changer tous les quatre matins, cette absence de mémoire réduit ses stigmates et augmente sa durabilité dans le temps.

Attention néanmoins, lorsque vous utilisez de la tresse en corps de ligne, il est très important de nouer une pointe de fluorocarbone, d’un mètre ou plus, juste avant votre leurre, pour limiter le frottement de la tresse sur les obstacles, apporter un peu de souplesse et surtout faire montre d’un peu plus de discrétion (le fluorocarbone est « invisible »).

Vous l’aurez compris, tresse et nylon ont tous deux leurs avantages et leurs inconvénients. Optons donc pour un match nul (on ne se mouille pas trop). En réalité, leur choix doit dépendre uniquement de leur emploi, de la technique de pêche utilisée et des conditions du jour !

Vous avez fait votre choix. Retrouvez nos nylons et nos tresses sur https://www.integralpeche.fr/.

Quels vêtements techniques pour la pêche en été ?

Mis en avant

Nous sommes le vendredi 23 juillet à Port Saint-Louis, sur la terre ferme, il fait 34°, et sur les flots pas loin de 30. Une brise très légère et un soleil éclatant annoncent à coup sûr une belle journée de pêche. Vous vous frottez les mains, et vous avez raison : toutes les conditions sont réunies pour qu’il en soit ainsi. Mais ne vous y trompez pas, la météo radieuse du jour n’est pas sans risque, loin de là. Si le soleil est idéal pour la daurade, pour vous, il sera nécessaire de prendre garde à ses rayons UV, qui pourraient bien gâcher la partie. Pour qu’il n’en soit rien, il est utile de rappeler comment bien s’en protéger.

Le soleil, un ami qui vous veut du bien, ou pas

Le soleil est un concentré de bienfaits pour l’homme : il favorise la synthèse de la vitamine D, permet de réduire la pression artérielle, booste notre système immunitaire et nous donne bonne mine. Une exposition limitée, aux heures de la journée les moins chaudes, possède donc bien des vertus. Mais comme pour toute bonne chose, en abuser peut finir par nuire.

Ainsi, le soleil, allier du pêcheur, peut rapidement se transformer en ennemi selon que l’on sait s’y exposer correctement ou non. Le soleil, à consommer avec modération donc. En effet, ses rayons ont un puissant effet ultraviolet qui n’est pas sans danger, bien au contraire. Ainsi, une exposition prolongée, qui plus est sur l’eau où la réverbération est décuplée, pourra avoir des conséquences sur votre organisme.

Les classiques coups de soleil ne sont qu’un des symptômes des effets de ses rayons, et qui, à répétition, finissent par laisser des stigmates plus graves.  Des réactions photosensibilisantes au coup de chaleur, en passant par les risques de développer à long terme un mélanome, aussi appelé cancer de la peau. Sympa non ? Inutile de paniquer néanmoins, toutes ces déconvenues parfois très graves peuvent bien souvent être évitées en adoptant un comportement responsable face au soleil, et en s’équipant des vêtements adéquats.

 

Revue d’effectif des vêtements et autres produits indispensables

  • La casquette

On commence avec la casquette, le bob ou le chapeau. Peu importe sa couleur ou son style, l’essentiel est ailleurs, dans la protection qu’il offre à votre visage. Optez pour un modèle couvrant mais respirant, qui aura pour avantage de vous protéger sans vous étouffer le crane.

Les plus grandes marques de pêche ont sortis des modèles techniques, dignes des dernières tendances de la fashion-week :

https://www.integralpeche.fr/shop/casquette-et-bonnet/721

  • Les lunettes de soleil

Les yeux clairs le savent, les plus foncés ont tendance à l’oublier, le soleil peut –à la longue- vous brûler la rétine ! Alors, à la pêche comme dans la vie de tous jours, autant opter pour une belle paire de lunettes de soleil qui protégeront vos beaux yeux fragiles. Et tant qu’à faire, autant joindre l’utile à l’agréable en vous offrant une paire de lunettes polarisantes, dont les verres gommeront les reflets de la surface de l’eau.

https://www.integralpeche.fr/shop/lunettes-de-soleil/1048

  • Le tour de cou

Pas de panique, on ne parle pas ici d’écharpe en laine, il en existe des légers, spécialement conçus pour les fortes chaleurs, et que vous pouvez remonter jusque sous vos lunettes polarisantes.

Le tour de cou, c’est la classe assurée : https://www.integralpeche.fr/shop/casquette-et-bonnet/721#/dfclassic/query=tour%20de%20cou%20&query_name=match_and

  • Le t-shirt anti-UV

On descend d’un cran pour s’arrêter sur le buste. C’est bien souvent lui, et tout particulièrement le dos, qui sont exposés plein soleil. Le t-shirt ou le polo anti-UV sont tout particulièrement indiqués pour le protéger, aussi bien dans l’eau que sur le bateau.

C’est le vêtement technique dont il est essentiel de ne pas se passer. Une chance, Integral Pêche vient de lancer ses propres modèles en associant son nom au travail de Kuruk ; une aubaine !

https://www.integralpeche.fr/shop/t-shirt/1148?categorie=1148&marque=45&filtre=null&filtre_prix=decroissant

  • Le pantalon ou le short

On continue de descendre et de s’habiller, à la manière d’une vidéo de strip-tease rembobinée. Comme pour le haut, le bas existe en version anti-UV, pour ne pas se cramer les cuisses ! Des pantalons légers mais couvrant permettent aussi à vos jambes d’être en sécurité dans la pénombre durant toutes vos parties de pêche.

https://www.integralpeche.fr/shop/pantalon-et-short/1153#

  • Les pieds

Des tongs et un peu de crème solaire feront bien l’affaire.

  • Crème solaire

La crème solaire d’ailleurs, parlons-en. Elle est un élément clé d’une protection efficace. Choisissez un indice qui correspond à votre teinte de peau. Privilégiez une crème waterproof et avec un impact environnemental nul de préférence. N’oubliez pas que nous disposons tous d’un « capital soleil », et que bien souvent nous en avons brûlé 60% avant nos 20 ans…

Voici ce que l’on pouvait rappeler sur les bonnes pratiques en matière de protection face aux rayons du soleil. Dernière chose et pas des moindre : on n’oublie pas de bien s’hydrater… à l’eau, inutile de le rappeler n’est-ce pas ?

Pêche d’été : 3 techniques ludiques qui cartonnent !

Mis en avant

Ah l’été, les oiseaux qui chantent, les terrasses qui se remplissent, les grandes vacances aussi.  Ah l’été, les marées humaines sur la plage, les marcels et les coups de soleil sur les épaules. L’été, c’est souvent le moment de l’année où l’on a le plus de temps pour pêcher, grandes vacances obligent. Si c’est bien votre cas, c’est aussi celui de nombreux autres pêcheurs qui pratiquent toute l’année, et de jeunes padawans qui découvrent la pratique sur leur lieu de congés.  L’été, c’est à la fois une période d’une richesse halieutique incroyable, l’époque de l’année –avec le printemps bien sûr- où vous aurez le plus l’occasion de voir du poisson, et à la fois la période où vous ne serez presque jamais seul au bord de l’eau, et où souvent la canicule s’invite et l’air devient irrespirable, pour le pêcheur comme pour le poisson. Alors, comment tirer son épingle du jeu et faire du fish ? On fait le point sur 3 techniques amusantes qui vous feront à coup sûr prendre du poisson.

Quelques règles de pêche estivale

L’été, il s’agit de s’adapter. En eau douce comme en mer, les spots de pêche correspondent bien souvent à des spots de baignades… L’été, à moins de marcher longtemps, très longtemps, vous ne serez que très rarement seul au bord de l’eau. Deux coups s’offrent tout de même à vous, si vous aspirez à plus de tranquillité : celui du matin et celui du soir. Entre 6h et 9h et 19h et 22h, c’est d’ailleurs là que les poissons sont les plus actifs. Vous le verrez d’ailleurs aux nombreuses chasses que l’on peut observer au lever du jour ou à la tombée de la nuit. Gare aux moustiques !

Mais rassurez-vous, en journée l’été, il est tout à fait possible de faire du poisson. Petit rappel des règles de sécurité : pensez à bien vous couvrir (vêtement UV particulièrement indiqué) et à vous hydrater, un coup de chaud est vite arrivé. Le plus possible, privilégiez les postes à l’ombre. Alors, si vous trouvez un endroit à peu près tranquille en pleine journée, voici 3 techniques très ludiques et qui ne nécessitent pas un matériel incroyablement complexe.

La pêche du mulet/muge à la cuiller

Pour de nombreux chanceux, été rime souvent avec bord de mer. Alors c’est tout naturellement par une technique d’eau salée que nous allons commencer : la pêche du mulet ou muge à la cuiller.

Vous avez sans doute déjà remarqué la présence d’importants bancs de poissons qui se tiennent dans les ports de plaisance, et plus particulièrement sous les bateaux. Il s’agit de mulets, aussi appelés muges, et ces poissons, bons combattants, sont surtout très tatillons. Une technique ancestrale a néanmoins fait ses preuves et permet chaque saison de faire son quota de poissons. Sur la ligne d’une canne à lancer de 2m70-3m (une canne à leurres medium fera bien l’affaire, même dans des tailles inférieures), fixez un buldo entre 10 et 30 grammes, selon les distances de pêche que vous souhaitez atteindre. Ajoutez une bas-de-ligne d’une longueur comprise entre 1m et 1m50. Raccordez-le à une cuiller à mulet, spécialement conçue pour ce type de pêche. Il s’agit d’une cuiller équipé d’un hameçon simple, fixé par une pointe de fluorocarbone de cinq centimètres derrière la palette. Equipez l’hameçon d’un vers demi-dure coupé non loin de l’extrémité pour éviter les touches manquées, et le tour est joué, ou presque. Côté animation, c’est simple : il vous suffit d’effectuer de longs lancers et de ramener la ligne très lentement. La cuiller tourne alors, ce qui attise la curiosité du mulet, que l’appât naturel présent sur l’hameçon finit de convaincre. Et c’est la touche !

Le matériel :

https://www.integralpeche.fr/shop/jig-a-lancer-et-cuillers/1024#/dfclassic/query=cuiller%20mulet&query_name=match_and

https://www.integralpeche.fr/shop/jig-a-lancer-et-cuillers/1024#/dfclassic/query=buldo&query_name=match_and

La carpe au pain surface

On part côté terres, avec une pêche d’eau douce bien sympathique. L’été, les carpes sortent de frai et sont assez actives en journée, surtout en surface, où il n’est pas rare de les apercevoir en maraude. Cherchez-les dans les nénuphars des étangs et dans les queues de courants oxygénés des rivières. Eloignez-vous des canards. La technique est d’une simplicité enfantine, donne des résultats terribles et est particulièrement excitante, car il s’agit d’une pêche à vue. Repérez les carpes, où même l’activité d’autres poissons en surface type chevesnes ou gardons. Les carpes ne sont jamais bien loin et seront attirées par l’activité sur le coup. Côté matériel, soit canne carpe classique, soit ensemble leurre medium. Si la zone de pêche est éloignée du bord, un petit buldo transparent permettra de propulser votre hameçon. Si vous pêchez près de vous, l’hameçon seul et le poids de l’appât suffiront. L’hameçon justement, sera de taille 4 ou 6 et renforcé. Côté appât, pensez à passer à la boulangerie avant de partir en pêche : deux belles baguettes pas trop cuites et c’est parti. Accrochez un joli morceau de pain par la croute et lancez sur le spot. Amorcez le spot tout autour de votre appât, avec d’autres morceaux de tailles variées. Quand vous verrez les carpes commencer à tourner autour du coup, à gober les autres morceaux et à se rapprocher de celui callé sur l’hameçon, vous comprendrez l’adrénaline que procure cette technique. Vous voyez le poisson aspirer le pain, attendez deux secondes en laissant partir la ligne. Ferrez !

Carpe, Poisson, L'Eau, Nager, Pied, Ouvert, Des Animaux

La pêche du chevesne à la mure

Encore une technique d’eau douce, une pêche à vue et qui procure de superbes sensations. Partez le long d’un canal ou d’une jolie rivière. Guettez les grappes de ronces et les muriers dont les branches surplombent l’eau. Observez la surface. Vous voyez ces masses sombres qui font des rondes ? Je vous présente les chevesnes, ces poissons omnivores qui l’été attendent que des baies et des mures leur tombent dans la gueule ! Vous pouvez satisfaire leurs attentes. En échange, ils vous promettent un beau combat. Ici, une canne light suffit. Cueillez quelques mures et eschez en une sur un hameçon 6 ou 8 par sa partie centrale la plus solide. Lancez avec précision sous les arbres. Laissez couler. Observez votre fil. Il se décale. Ferrez ! Attention : le chevesne est un poisson extrêmement méfiant. Si vous le voyez, il y a de fortes chances que lui aussi vous observe. Une approche discrète et une bonne paire de polarisantes sont la clé de la réussite.

Bel été au bord de l’eau 🙂

La pêche, une passion de père en fish

Mis en avant

Netflix, Twitch, YouTube et Instagram sont les meilleurs amis de vos enfants ? Votre fils a une Nintendo Switch greffée aux bouts des doigts. La traque des Pokémons passionne votre fille ? Tout n’est peut-être pas perdu ! Les Pokemons après tout, ne sont que des animaux réinterprétés par un –désormais millionnaire- japonais visionnaire, Satoshi Tajiri. A vous de leur expliquer donc, qu’avant « Magicarpe », il y a « carpe » tout court, et qu’avant « Poissirène », il y a « poisson ». La pêche reste un jeu (vidéo même parfois, avec le très réussi « The Fisherman » ou les très célèbres simulations Rapala). Et même si au début, vos enfants peuvent se montrer un peu réticents à l’idée d’aller faire un tour au bord de l’eau (« Quoi ? Dehors ?!?! »), la prise d’un premier poisson ne devrait pas tarder à réveiller leur intérêt pour la pratique. Mais du coup, pour y parvenir, il s’agit d’être bien préparé : vous n’aurez peut-être pas d’autre chance de transmettre votre passion à votre progéniture, alors on donne tout !

A quel âge commencer la pêche ? Un an, c’est un peu jeune, deux, pas mieux. C’est vers 5 ou 6 ans que l’on a constaté l’intérêt grandissant des enfants pour la pratique. C’est d’ailleurs à cet âge qu’ils seront les plus à même de commencer à manipuler le matériel tout seuls. Un matériel assez léger, qui ne devienne pas une contrainte au fil des lancers.

Côté techniques, nous en avons sélectionné deux qui pourront vous permettre de prendre du poisson rapidement et qui ne requièrent pas une technicité incroyable.

La première est bien connue : la traditionnelle « flottante ». Un canne de 3 ou 4 mètres sans moulinet, une petite ligne avec un flotteur de moins d’un gramme et un hameçon entre 16 et 18 ; une boîte d’asticots ou de terreaux ; un bon sac d’amorce polyvalente et le tour est joué ! Un petit étang ou une étroite rivière complèteront ce combo imbattable. Grâce à l’amorce, les poissons ne devraient pas tarder à se manifester, pour le plus grand plaisir des petits comme des grands. D’ailleurs, rien n’empêche au parent pêcheur que vous êtes de caller une canne avec un petit vif non loin du spot pour profiter de l’affluence créée par le coup… Sait-on jamais !

Deuxième technique : la pêche aux leurres. Et oui, même si sa maitrise nécessite plusieurs années de pratiques, il n’y a pas d’âge pour s’y initier. On vous conseille de débuter avec un petit ensemble 2m10 moulinet taille 2000, équipé d’une jolie cuiller. Idéalement, pratiquez à l’occasion de lâchers de truites ou sur des parcours pédagogiques réservés aux enfants : le côté ludique de cette pêche et la résistance des salmonidés auront de quoi motiver vos enfants. Et puis, une photo avec une belle truite, ça rapporte pas mal de followers n’est-ce pas ?

La sélection de la team Integral Pêche

https://www.integralpeche.fr/fiche/canne-garbolino-game-over-telefloat/70814

https://www.integralpeche.fr/fiche/ligne-montee-coup-sert/68956

https://www.integralpeche.fr/fiche/ensemble-sert-fish-instinct-fw20-telespin-210m-aka-201-rd/70895

https://www.integralpeche.fr/fiche/ensemble-sert-aktion-spincast-et-aka-rd/68077

https://www.integralpeche.fr/fiche/cuillers-mepps-comet-n2-decoree-argent-points-rouges/46870

On fait le point sur… la taille légale des captures en eau salée

Mis en avant

Le lundi 3 mai dernier est venu ponctuer d’un nouveau déconfinement cette année 2021 particulière. Et avec lui, la fin des 10 km, des 30 pour les pêcheurs, et de toute autre limitation de déplacement sur le territoire national. Cette suppression de mesures restrictives tombe à point nommé, avec l’arrivée des beaux jours : de quoi nous permettre de nous rapprocher des côtes et de pêcher les eaux salées qui les bordent. Pour les parisiens et autres français qui ont comme référence unique l’eau douce, la Seine ou la Loire, ou pour ceux qui, comme nous, croient connaitre les règles, sans parfois avoir eu vent de leurs mises à jour, nous avons voulu aujourd’hui faire le point sur la taille légale des captures en eau salée.

Pourquoi une taille légale me direz-vous ?

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la biodiversité et particulièrement la faune aquatique ne se portent pas comme un charme ces derniers temps. Entre pollution et surpêche, sans être devin, on peut imaginer que si on ne redresse pas la barre rapidement, la situation est vouée à empirer.

A ce rythme, dans 50 ans, peut-être nos enfants pourront-il poser fièrement avec un beau sac plastique en guise de prise, qui aura succombé aux triples d’un gros jig raclant les fonds sous-marins. La prise d’un poisson trophée étant alors remplacée par celle d’un cabat de plus d’un mètre !

Pour espérer continuer de prendre autre chose que des déchets dans les années à venir, il faut donc laisser les poissons se reproduire, et donc, les laisser en vie jusqu’à ce qu’ils atteignent une certaine maturité sexuelle. Et comme il est inutile de guetter la pilosité d’un bar, ou d’écouter la voix d’une dorade pour savoir si celle-ci a mué, la technique retenue consiste tout simplement à se fier à la taille du poisson.

Alors, comment faire si je souhaite garder un poisson ?

En rillette, en brandade, en curry, en acras, à la plancha ou en mousseline, tout est bon dans le poisson ! Pour la santé et pour la mémoire, on a rarement vu mieux. Alors, prélever un poisson une fois de temps en temps, c’est un choix qui se déguste. Pour la taille, un peu d’humilité. Inutile de tirer sur sa queue pour qu’il ait l’air plus grand, la mesure s’effectue de la pointe de la bouche à l’extrémité de la nageoire caudale. Et pour être certain d’être légalement dans les clous, vous pouvez vous référer aux listes ci-dessous !

Sources https://www.legifrance.gouv.fr/

Attention aux différences entre Mer du Nord, Manche, Atlantique et Méditerranée.

MER DU NORD, MANCHE, OCEAN ATLANTIQUE

ESPECES               TAILLE LEGALE
ALOSES30 cm
ANCHOIS12 cm
BAR COMMUN42 cm
BAR MOUCHETE30 cm
BARBUE30 cm
CABILLAUD42 cm
CARDINES20 cm
CHAPON30 cm
CHINCHARDS15 cm
CONGRE60 cm
CORB35 cm
DORADE GRISE23 cm
DORADE ROSE/ PAGEOT ROSE35 cm
DORADE ROYALE23 cm
EGLEFIN30 cm
ESPADON170 cm (LJFL) *
FLET20 cm
GERMON2 kg
HARENG20 cm
LIEU NOIR35 cm
LIEU JAUNE30 cm
LINGUE63 cm
LINGUE BLEUE70 cm
LIMANDE20 cm
LIMANDE SOLE25 cm
LOTTE50 cm
MAIGRE45 cm
MAKAIRES BLANCS168 cm (LJFL) *
MAKAIRE BLEU251 cm (LJFL) *
MAQUEREAUX20 cm
MAQUEREAUX (mer du Nord)30 cm
MERLAN27 cm
MERLU27 cm
MOSTELLES30 cm
MULETS30 cm
ORPHIES30 cm
PLIE/ CARRELET27 cm
ROUGETS15 cm
SAR COMMUN25 cm
SARDINE11 cm
SAUMON50 cm
SOLESRégions Hauts de France et Normandie, à l’Est du Cap de la Hague : 25 cm Autres zones : 24 cm
THON ROUGE30 kg ou 115 cm (longueur à la fourche) pendant l’ouverture du « kill », et soumis à la possession d’une bague
TRUITE DE MER35 cm
TURBOT30 cm

MEDITERRANEE

ESPECESTAILLE LEGALE
ANCHOIS9 cm
BAR COMMUN/ LOUP30 cm
CERNIER ATLANTIQUE45 cm
CHAPON30 cm
CHINCHARDS15 cm
CONGRE60 cm
CORB35 cm
DORADE GRISE23 cm
DORADE COMMUNE/ PAGEOT ROSE33 cm
DORADE ROYALE23 cm
MAIGRE45 cm
MAQUEREAUX18 cm
MARBRE20 cm
MERLU20 cm
MEROUS45 cm
MOSTELLES30 cm
PAGEOT ACARNE17 cm
PAGEOT ROUGE15 cm
PAGRE COMMUN18 cm
ROUGETS15 cm
SAR COMMUN23 cm
SAR à museau pointu18 cm
SAR à tête noire18 cm
SARDINE11 cm
SOLES24 cm
SPARAILLON12 cm
THON ROUGE30 kg ou 115 cm (longueur à la fourche) pendant l’ouverture du « kill », et soumis à la possession d’une bague

(*) LJFL = longueur maxillaire inférieur-fourche.

(*) LT = longueur totale.

(*) LC = longueur céphalothoracique.

Parole d’expert #1 Franck Mederres, guide de pêche à Port-Saint-Louis du Rhône

Mis en avant

Pour ce premier numéro de « Parole d’expert », nous avons voulu en savoir plus sur le métier de guide de pêche. Nous avons donc rencontré Franck Medderes, guide fraichement installé à Port-Saint-Louis du Rhône, et qui nous a fait l’amabilité de répondre à nos questions.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?         

Je m’appelle Franck Mederres, j’ai grandi et toujours vécu dans le sud de la France à Bellegarde (30). Titulaire d’un BPJEPS Moniteur Guide de Pêche et de l’UCC Mer, je suis passionné de pêche et du milieu aquatique marin depuis toujours.

Pourquoi as-tu voulu devenir guide de pêche ?

J’ai décidé après plus de 35 années passées dans l’industrie pétrochimique en tant que soudeur de mettre entre parenthèses cette activité et de proposer mes services  comme moniteur guide de pêche certifié en mer Méditerranée, afin de m’épanouir dans un métier-passion !

Parles-nous de ta société, Méditerranée Sport Fishing.

Suite à l’obtention de ma carte professionnelle d’éducateur sportif décernée par Jeunesse et Sport,  j’ai créé mon entreprise en mars 2021. Même si j’avais plusieurs noms en tête, j’ai  choisi celui de « Méditerranée Sport Fishing », qui définit le mieux  ce que je voulais proposer en matière de guidage. La pêche sportive des grands poissons marins comme le thon rouge me fascine depuis toujours, et c’est pour cette raison que je me suis lancé dans cette nouvelle aventure humaine, et que je propose désormais mes services en tant que guide, dans le but également de susciter de nouvelles passions. Même si j’ai un amour tout particulier pour la pêche du thon, d’autres pélagiques et diverses espèces sont proposés lors de mes guidages : « Qui peut le plus peut le moins ! » . Je propose de pêcher des zones que je connais très bien : vous me trouverez la majeure partie du temps au large de Port-Saint-Louis du Rhône, là où j’accueille d’ailleurs les pêcheurs-stagiaires.

Comment se déroule une journée de guidage type ?

Une journée de pêche dure en moyenne 9h, ce qui permet notamment de découvrir plusieurs techniques et d’adapter la pêche aux conditions du jour pour toucher du poisson. En fonction de l’espèce recherchée, les journées de pêche sont différentes, et les spots prospectés varient (pleine mer, épaves, côtes rocheuses…). L’ensemble du matériel haut-de-gamme est mis à disposition des pêcheurs. Avant chaque sortie, je briefe les pêcheurs sur la tenue à adopter (attention aux coups de soleil !), et je leur conseille des vêtements adaptés (anti UV si possible, lunettes polarisantes…). Chaque sortie est unique !

A qui s’adressent ces journées ?

A tous les publics, aux débutants comme aux confirmés. J’aurai à cœur de mettre à l’aise les novices et d’initier les plus expérimentés à de nouvelles techniques de pêche. Toutes les tranches d’âges sont les bienvenues à bord, et je saurai adapter la pratique et l’espèce recherchée pour les enfants notamment, dont la force physique sera parfois limite pour se mesurer à un gros thon !

Quels poissons peuvent être recherchés ?

Tous les poissons de Méditerranée pourront être recherchés en fonction des saisons : loups, tassergals, liches, thons rouges, bonites et bonitous, thonines, et tous les poissons de fond comme le pagre, le denti, le pageot, le chapon… Selon vos envies et les poissons en présence, nous pourrons traquer telle ou telle espèce, mais aussi séquencer la journée pour varier les prises.

Quelles techniques proposes-tu ?

  • Pêche du thon au broumé ou sur chasse avec différents leurres
  • Pêche du loup et du tassergal aux leurres 
  • Pêche de la liche aux appâts naturels en dérive et aux leurres dans l’embouchure du Rhône
  • Pêche des sparidés en verticale avec du matériel électronique dernier cri

Un souvenir de pêche à partager ?

Pêche du thon au broumé, septembre 2020, des conditions météo et marine exceptionnelles, une Méditerranée turquoise, d’une rare clarté : on pouvait voir le broumé descendre et observer les thons engloutir les sardines puis revenir dès que le menu était resservi. Un moment magique et privilégié avec plusieurs beaux spécimens sortis ce jour-là.

Comment peut-on te contacter ?

En espérant que cela vous a donné envie d’embarquer sur le Gardian2, vous pouvez me contacter au 06 64 26 38 31 ou via mon site web : https://xn--mditerrane-sport-fishing-bfci.com/.

Concours photos « ouverture carnassier 2021 »


 
Plus d’infos : https://www.facebook.com/Integralpechearles/

Règlement du concours photos « ouverture carnassier 2021 »

 

1.    La société organisatrice
 
La société INTEGRAL PECHE, au capital de 10 000 €, dont le siège social se situe ZAC du Roubian, 21 rue des Charpentiers, 13150 Tarascon, organise un concours photos sans obligation d’achat du 23 au 30 avril 2021 inclus.
Cette opération est accessible via la page Facebook Integral Pêche Arles et le blog Integral Pêche.
 
2.    Conditions de participation
 
2.1 Ce jeu est ouvert à toute personne physique résidant en France métropolitaine (Corse incluse), cliente ou non auprès de la société INTEGRAL PECHE. La société se réserve le droit de procéder à toutes les vérifications nécessaires concernant l’identité, l’adresse postale et/ou l’adresse électronique des participants.
 
2.2 Sont exclus de toute participation au concours photo l’ensemble du personnel de la société INTEGRAL PECHE ainsi que les personnes mineures.
 
2.3 Les personnes n’ayant pas justifié de leurs coordonnées et identités complètes ou qui les auront fournies de façon inexacte ou mensongère seront refusées, tout comme les personnes refusant l’utilisation des informations à caractère nominatif les concernant et strictement nécessaires pour les besoins de la gestion du concours.
 
2.4 La participation au concours photos implique pour tout participant l’acceptation entière et sans réserve du règlement. Le non-respect entraine l’annulation automatique de la participation.
 
3.    Modalités de participation, gain, et de sélection du lauréat
 
3.1 Le jeu concours se déroule comme suit. Le joueur doit :
–       Se rendre sur la page Facebook Integral Pêche Arles
–       Envoyer sa plus belle photo de carnassier d’eau douce par Messenger avant le 30/04/21 minuit
Attention : seront uniquement acceptées les photos montrant le pêcheur et le poisson capturé. Le cadre doit être naturel, idéalement au bord de l’eau. Une attention toute particulière sera portée au respect du poisson.
Tous les participants s’engagent à avoir lu le règlement du présent concours, publié sur la page Facebook Integral Pêche Arles et sur le blog Integral Pêche et à y adhérer. La société INTEGRAL PECHE se réserve le droit d’écarter certaines photos si celles-ci ne respectaient pas le règlement.
 
3.2 Les photos seront publiées sur la page Facebook Integral Pêche Arles le 01/05/21. Le pêcheur dont la photo aura généré le plus de « j’aime » d’ici le 07/05/21 minuit remporte la victoire!
Le gagnant sera directement contacté via Messenger dans la foulée des résultats.
 
3.3 Le pêcheur lauréat se verra offrir par la société INTEGRAL PECHE 1 bon d’achat d’une valeur de 50€ utilisable sur le site www.integralpeche.fr.

Noël : quel matériel de pêche offrir ?

cadeaux noël pêche

Quel cadeau offrir à un pêcheur amateur ou aguerrit ? Intégral pêche vous propose une sélection d’idées cadeaux de Noël pour les fans de pêche.

Vous souhaitez offrir un cadeau pour un pêcheur ? Bonne nouvelle : il existe une multitude d’idées de cadeaux pour les pêcheurs et les amateurs de pêche en général. Cannes à pêche, vêtements, sac, accessoires et outillages… Découvrez notre sélection de cadeaux de pêche !

Une canne à pêche

Il existe de nombreux types de canne à pêche différents. En fonction de la technique utilisée par le pêcheur, certaines sont plus adaptées que d’autres.

Pour la pêche au coup par exemple, on retrouve :

Pour la pêche aux carnassiers ou en mer, on retrouve :

Il existe aussi des cannes dédiées à la pêche à la carpe ou encore à la truite.

Un vêtement de pêche

T-shirt, sweat, veste, pantalon, combinaison, salopette… Il y a de nombreux vêtements de pêche à offrir !

Notre coup de cœur : le gilet de pêche. Il est idéal pour les passionnés de pêche à la mouche ou de pêche au toc… Cet accessoire est l’indispensable du pêcheur itinérant, qui pourra, grâce à sa conception, disposé facilement de tout le matériel nécessaire à portée de main.

Un sondeur de pêche

Les sondeurs sont un cadeau pratique pour un amateur de pêche. Ce sonar permet de lire le fond des eaux en obtenant des images nettes et fiables de ce qui se passe sous l’eau et ainsi de repérer les poissons, d’identifier où effectuer un lancer, etc. Il existe différents types de sondeurs, certains modèles sont munis de GPS et s’avèrent très pratiques.

Un sac de pêche et une trousse

Autre équipement essentiel dont tout pêcheur a besoin : un sac. Polyvalent, le sac de pêche permet d’organiser, ranger et transporter le matériel du pêcheur facilement. Les modèles sont variés, allant du sac fourre-tout au sac à leurres en passant par le sac à dos multi-poches. La trousse est aussi très utile pour le rangement et le transport du petit matériel !

Une chaise

Siège trépied, tabouret ou chaise pliante, avec ou sans accoudoirs… De nombreux modèles d’assises dédiées à la pêche sont disponibles. La chaise permet au pêcheur de s’asseoir confortablement, mais aussi de répondre à ses besoins en proposant des rangements (casiers et de tiroirs) intégrés.

Les outillages

Dégorgeoir, ciseaux, peson, pince à poisson, bourriche, épuisette… Au-delà du gros matériel de pêche (tel que la canne, le moulinet, etc.) un pêcheur a besoin d’un certain nombre d’outils pour pêcher. De bonnes idées cadeaux !

Un chèque cadeau !

Pour être certain de ne pas vous tromper, les chèques cadeaux sont une très bonne idée ! Ce bon est valable pendant 6 mois et vous pouvez créditer le montant que vous souhaitez (de 20 à 300 euros). La personne à qui vous l’offrez aura donc le temps de choisir le cadeau qu’il désire parmi tous les articles disponibles sur le site !

 

Pêche des salmonidés migrateurs : la réglementation

Une réglementation particulière est mise en place pour la pêche des salmonidés migrateurs. Découvrez quels sont les règles à respecter pour pêcher notamment le saumon atlantique ou la truite de mer.

Le saumon atlantique et la truite de mer sont des poissons qui vivent dans les eaux salées et migrent vers une eau douce pour se reproduire. Ces espèces migratrices sont très vulnérables (notamment lorsqu’ils remontent ou descendent les cours d’eau). C’est pourquoi une réglementation particulière en matière de pêche est mise en place. Explications.

La carte de pêche et la CPMA « migrateurs »

Pour avoir le droit de pêcher le saumon atlantique ou la truite de mer, chaque pêcheur doit être titulaire d’une carte de pêche et payer un supplément : la « CPMA migrateurs ».

A noter : le prix de la carte de pêche inclut une Cotisation Pêche Milieu Aquatique (CPMA). Elle comprend une redevance milieu aquatique et d’éventuelles options qui permettent d’étendre les possibilités de pêche. Pour pêcher les salmonidés migrateurs, il s’agit de l’option « migrateur ».

La « CPMA migrateurs » coûte 50 euros et prend la forme d’un timbre à apposer sur la carte de pêche. Pour l’acheter, rendez-vous chez un dépositaire agréé « migrateurs ».

La réglementation locale

Les règles de pêche sont fixées au niveau national, mais peuvent être modifiées au niveau départemental par un arrêté. C’est le cas chaque année pour la pêche des salmonidés et autres poissons migrateurs. Cet arrêté définit les modalités de pêche des salmonidés migrateurs tels que les TAC et quotas, les dates d’ouverture de la pêche, les lieux et techniques autorisées.

Pour connaître la réglementation en vigueur dans votre secteur de pêche, renseignez-vous auprès de la fédération départementale concernée.

La taille limite, quotas et lieux des captures

La pêche du saumon atlantique 

  • Elle se pratique dans les cours à saumon (classé) ;
  • L’ouverture de la pêche débute le dernier samedi d’avril (soit le 25 avril 2020) ;
  • La fermeture de la pêche au saumon atlantique a lieu le dernier dimanche d’octobre (soit le 25 octobre 2020) ;
  • La taille minimale des captures est de 50 cm ;
  • Le TAC est limité à 10 captures par an et par bassin, dont 2 saumons de plus de 70 cm.

La pêche de la truite de mer

  • Elle se pratique dans les cours d’eau à truite de mer (classé) ;
  • L’ouverture de la pêche débute le dernier samedi d’avril (soit le 25 avril 2020) ;
  • La fermeture de la pêche au saumon atlantique a lieu le dernier dimanche d’octobre (soit le 25 octobre 2020) ;
  • La taille minimale des captures est de 35 cm ;
  • Le nombre de captures est limité à 2 par pêcheur et par jour.

La déclaration des captures de salmonidés migrateurs

Si vous pêchez des salmonidés migrateurs, faire une déclaration est fortement recommandé pour la truite de mer. En revanche, c’est une obligation pour le saumon atlantique (qui doit en plus avoir une bague d’identification). Pourquoi ? La déclaration est une mesure qui permet le suivi des captures. Elle participe ainsi à la gestion et à la protection du stock de saumon atlantique.

A noter : tous les éléments nécessaires à la déclaration d’une capture (bague, carnet, fiche déclarative…) vous sont fournis par les dépositaires agréés « migrateurs ». En 2020, le site « Déclaration pêche » (déployée dans tous les départements de France), devrait permettre la déclaration des captures en ligne.

Découvrez tous nos produits pour la pêche des salmonidés migrateurs sur notre boutique en ligne www.integralpeche.fr ! N’hésitez pas à nous contacter pour tous renseignements.

Comment choisir son fil de pêche ?

Il existe une multitude de fils de pêche différents. Alors, comment choisir le fil qui conviendra le mieux à votre type de pêche ? Les réponses.

Comment choisir son type de fil de pêche ?

Le fil de pêche que vous utilisez a une incidence directe sur le confort de pêche, la résistance de votre ligne à l’abrasion et aux dents des poissons ou encore à la transmission des touches… C’est pourquoi, il faut porter une attention particulière au choix de votre fil et surtout, le choisir en fonction de vos attentes et du type de pêche que vous pratiquez.

Diamètre et résistance, deux critères importants

Le diamètre du fil de pêche est un critère de choix important car il joue sur la résistance de votre ligne. Plus le diamètre est élevé, plus la ligne est résistante à la défense d’un poisson. Attention, le diamètre du fil de pêche a également une incidence sur sa visibilité et sur sa souplesse. Plus le diamètre est élevé, plus le fil sera visible et rigide. Enfin, sachez que plus le diamètre du fil est élevé, moins vous pourrez en stocker dans votre moulinet. A noter : sur les bobines, le diamètre du fil de pêche est exprimé en centième de millimètre. Un fil de 5/100 a donc un diamètre de 0,05 mm et un fil de 60/100, 0,6 mm de diamètre.

Autre critère important : la résistance linéaire du fil. Il s’agit de la limite à laquelle le fil casse sous l’étirement du poids d’un poisson. Elle est indiquée sur la bobine en kilogramme. Ainsi, si votre fil à une résistance de 2 kg, et que vous tirez hors de l’eau un poisson plus lourd, celui-ci devrait casser. En revanche, dans l’eau, le fil peut résister. En effet, le poisson est « porté » par l’eau, il pèse donc moins lourd que sur une ligne soulevée dans l’air. Aussi, lorsqu’un poisson tire fougueusement sur la ligne en se déplaçant rapidement (hors de l’eau ou dans l’eau), il peut exercer une force plus forte, ce qui peut parfois casser la ligne…

Ces deux critères vont donc de pair lors du choix du fil de pêche. Il s’agit alors de trouver le bon équilibre entre le diamètre et la résistance, toujours en fonction du poisson que vous souhaitez pêcher, mais également en fonction de la technique que vous utilisez pour cela.

D’autres critères à prendre en compte

Ce n’est pas tout. D’autres critères sont à prendre en compte lors du choix de votre fil de pêche. Ils dépendent plutôt du confort de pêche que vous souhaitez et de vos attentes :

  • La résistance à l’abrasion : si vous pêchez des carnassiers ou dans des zones rocheuses (près des côtes par exemple), prenez en compte ce critère. En effet, les fils résistants à l’abrasion sont moins sujets aux frottements des rochers ainsi qu’aux cisaillements des dents des poissons ;
  • L’élasticité et la souplesse : une bonne élasticité, donne plus d’amortis et de souplesse à la ligne. Avec, les vibrations sont aussi mieux absorbées. Cela apporte un confort de pêche supplémentaire lors des rushs avec les poissons et s’avère agréable lorsque vous pêchez aux leurres. A l’inverse, avec un fil moins élastique, vous sentez davantage les touches et vibrations. Cela peut être nécessaire pour certains types de pêche, comme celle au toc par exemple.

Les avantages et inconvénient des principaux fils de pêche

Le fil de pêche en nylon

Le principal avantage du nylon ? Il offre une excellente élasticité et souplesse à la ligne. Cela évite donc les décrochages ou casses lors de combat avec un poisson vigoureux. Cette élasticité procure également plus de confort au pêcheur puisqu’elle permet d’atténuer certaines vibrations. De plus, le nylon est un fil transparent. Un atout pour certaines méthodes de pêche qui demandent une grande discrétion.

Le fil de pêche en fluocarbone

Le fluocarbone est, quant à lui, un fil qui a comme principal avantage d’avoir une très bonne résistance à l’abrasion (résistance aux frottements et aux cisaillements). C’est donc un fil idéal pour pêcher près des rochers ou pour attraper des carnassiers. Le fluocarbone a également la particularité d’être totalement invisible, pour une discrétion optimale. Enfin, c’est un fil plutôt rigide, ce qui permet d’offrir plus de sensations lors de la pêche (touches et vibrations).

La tresse

La tresse offre une résistance beaucoup plus importante que le nylon et le flocarbone. Aussi, sa très forte rigidité lui permet de mieux transmettre les sensations aux pêcheurs et ainsi de maîtriser parfaitement sa ligne. Sachez qu’il existe différents types de tresses avec des nombres de brins différents (4, 6 ou 8 brins). Elles sont plus ou moins lisses selon le modèle. Aussi, à diamètre égal la tresse est beaucoup plus résistante que le nylon. Cela permet de privilégier un diamètre fin pour plus de discrétion.

Pour plus d’informations ou conseils, n’hésitez pas à nous contacter. Aussi, rendez-vous sur notre site www.integralpeche.fr pour découvrir nos différents fils de pêche.